Ny mampalahelo anefa
dia maro ireo Gasy ny miantefa
Amin'ny fanadinoana ny niaviny
Sy manadino ny fiteninyMpanoratra : ollie
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Andry RAJOELINA prête serment.
« Je ferai personnellement une déclaration de mon patrimoine car j'ai accepté cette charge non pas pour m'enrichir mais pour servir le peuple malgache », a promis Andry Rajoelina.
photo :
lefigaro.fr avec AFP
21/03/2009
Le président de transition de l'île, Andry RAJOELINA, a proclamé samedi « la fin de la dictature » et il a promis à la communauté internationale, hostile à sa prise de pouvoir, d'« appliquer les règles de bonne gouvernance ».
Le samedi 21 mars 2009 dans la matinée, Andry RAJOELINA a prêté serment en qualité de Président de la Haute Autorité de transition au stade de Mahamasina, à Antananarivo, devant plus de 40000 personnes.
La communauté internationale ne voit pas d'un bon il cette nomination et demande que se tiennent des élections le plus rapidement possible pour rétablir l'ordre démocratique et constitutionnel.
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Refléxions, critique sur l'actualité MalagasyCrise Malgache 2009, quelle issue pour le peuple ?Il y a sept ans, la même vague populaire a hissé Marc RAVALOMANANA à la place présidentille. Même si le contexte est différent, le combat est autant légitime.
Pourquoi, aujourdhui ces pays de la communauté internationale sont-ils devenus si importantes ? Les grands dirigeants de ce monde ont déjà tiré la sonnette dalarme quant à la menace dune crise alimentaire qui pointait déjà son nez dans plusieurs États dAfrique. À Madagascar, RAVALOMANANA sest gentiment contenté de renvoyer ces personnes à leur place en disant que :
« Madagascar est à labri de cela. »
Or lors des pillages de lundi dernier, RAVALOMANANA a fini par constater que les Malgaches avaient faim, ce qui explique (selon lui) que bon nombre de ses citoyens qui sont morts létaient en tentant de piquer de la nourriture et des PPN dans les MAGRO.
Aujourdhui, les grands dirigeants de cette même communauté internationale crient haut et fort quil faut respecter la Légalité et la Constitution !
Certes ils sont dans leur devoir. Mais dans leur statut, ils savent que sils encouragent les mérites, ils doivent aussi sanctionner les manquements
bien quon parle ici de la Constitution de Madagascar (que je mettrai en ligne dans un prochain article).
Il serait tentant de savoir si la Constitution des autres pays autorise entre autre, la vente en bail emphytéotique de 1 300 000 dhectares dans les coulisses à un prix dérisoire de 6 milliards de dollars sur 25 ans, et dont la partie bénéficiaire nest pas le peuple. Le bail emphytéotique est un bail de très longue durée qui présente les caractéristiques suivantes :
- la durée du bail est de 18 ans au moins et de 99 ans au plus. Le bail peut être renouvelé
- il doit obligatoirement être établi par un notaire
- il ne peut porter que sur des immeubles
- Le locataire bénéficie d'un droit réel c'est-à-dire qu'il peut hypothéquer l'immeuble, le louer ou le sous-louer
- le locataire doit assumer toutes les charges et les grosses réparations
- le locataire doit payer une redevance qui est révisable dans les mêmes conditions que le loyer des baux commerciaux
- le bail peut être résilié par le tribunal en cas de non paiement de la redevance pendant deux ans ou pour non respect des obligations contractuelles
Dans ces mêmes pays, faire entrer des mercenaires pour partir à lassaut dun simple émetteur de radio (quon a fini par restituer en lespace de deux jours) est-il dans le droit chemin de la constitution
et on en passe de la pseudo-démocratie et du fait que la Constitution garantisse à tout individu de vivre et d'entreprendre en toute sérénité, le chef de lÉtat saccaparant de tout ce qui peut être exploitable à son profit !
Si lon accepte alors le fait que la communauté internationale joue son rôle, fallait-il quil y ait ces morts et cette tension pour quelle se sente mobilisée ?
Et là, malheureusement, cest valable pour tous les pays du monde.
Cest ce genre de mutisme, dinaction et dincapacité qui pousse souvent le peuple à se faire entendre par la voie de la rue
Une fois cette étape enclenchée, le peuple reste souverain et toute discussion na plus lieu dêtre.
Prendre le pouvoir de facto sans annonce de référendum ni de durée de transition bien définie ne fait pas lunanimité. Cest cette prise de décision qui explique le reflux du mouvement aujourdhui à Madagascar.
Certains trouveront là le prétexte pour crucifier Andry RAJOELINA, ne faisant pas la différence entre coup dÉtat et période de transition
Dautres iront jusquà dire quil a les yeux plus gros que le ventre !
Une question alors se pose :
Que demande le peuple ?
Un dictateur ne cède que lorsquil est acculé, personne ne contredira cela.
Lancien président de la République de Madagascar de 1993 à 1996, Zafy Albert a été taxé didiot et de trop mou pour son style de gouvernance, ce qui lui a valu une motion de censure.
Ses trois successeurs : Norbert RATSIRAHONANA (1996 - 1997), Didier RATSIRAKA (1997 - 2002) et Marc RAVALOMANANA (2002 - 2009) passent de tyran au dictateur à leurs yeux
.
La même marche populaire les a ôtés de leur pouvoir et ce qui se passe aujourdhui nest que cette même histoire qui se dessine.
Il est triste de constater quà force de vivre dans la pauvreté, le peuple Malgache a fini par navoir que linstinct de survie. Ne voyant pas plus loin que leur nez, une génération de naïfs et de lâcheurs l'Élite préférant vivre et travailler ailleurs commence par remplir les rues
Arrêter ce combat maintenant est plein de bon sens (faut manger, préserver le peu quon ait
etc.) mais à quel prix ?
Que les politiciens sarrangent entre eux dirons-nous
certes, cela se fera ; il y aura encore plus dexilés
de vie et despoirs brisés pour rien
et le beau monde sen foutra, mais au delà de ce schéma, le peuple Malgache aura signé son arrêt de mort car soit le Président sen retrouvera renforcé sur son statut de dictateur vainqueur dune tentative de déchéance, soit il en tirera les leçons qui simposent et pensera véritablement à lavenir du pays et songera par conséquence à passer le flambeau à lObama une fois les deux ans qui lui restent (constitutionnellement). Cette dernière possibilité me paraît peu envisageable, vue la nature des dégâts qui ont été infligés à ses entreprises.
Une sagesse que daucun ne sait suggère qu« il faut finir ce quon a commencé. » Une personne responsable ne milite généralement pas pour sa propre tronche.
RAPPEL DES FAITS DE L'HISTOIRE DE MADAGASCAR POUR SA LIBERTÉ CHÉRIE :
- 1895 : les Menalamba contre la France
- 1947 : mouvement insurrectionnel contre les colons
- 1960 : Indépendance
. À quel prix !
- 1972 : mouvement des étudiants malgaches contre le néocolonialisme. À quel prix !
Histoire : Le 13 Mai 1972 était un samedi.Depuis plusieurs semaines déjà, les étudiants de l'Université, les élèves des lycées, les fonctionnaires et les forces vives de toute l'île manifestaient. Ils luttaient contre « l'école inégalitaire » et le néocolonialisme français malgré l'indépendance acquise en 1960. « Tout se décide encore à Paris », dénonçaient les opposants de l'époque. « Nous en avons assez de nos ancêtres les Gaulois alors que nous n'avons rien à voir avec le Général de Gaulle », lisait-on sur les banderoles des lycéens malgaches qui défilaient tous les jours dans les rues.Quelques jours plus tôt, à Ambalavao Tsienimparihy, un lycéen nommé Modeste RANDRIANARISOA était abattu par les policiers au cours d'une manifestation pour les mêmes causes....
Lire la suite. - 1973 : mort de Richard RATSIMANDRAVA, le 3ème Président de la République de Madagascar, une fonction qu'il n'assura que 6 jours suite à son tragique assassinat du 11 février 1973 jusquà ce jour non élucidé
- 1992 : marche pacifique pour la destitution de RATSIRAKA sur Iavoloha
. À quel prix !
- 1997 : retour au pouvoir dun dictateur après trois ans de vacances !!!
- 2002 : mouvement populaire de contestation de résultats du scrutin présidentiel
qui fini par la fuite en exil de RATSIRAKA.
- 2009 : mouvement de protestation pour plus de liberté et de contestation contre la vente de la patrie
.
La fin de ce volet appartient au peuple Malgache
Son issue déterminera lavenir de leurs enfants.
Aujourdhui, le monde se moque de la tournure des choses.
De la démocratie tant écriée au début du mouvement, Madagascar commence à ne plus intéresser la presse à sensation, des dirigeants du monde, de la communauté internationale
. Il ny a que des menaces de réprimandes au cas où lon sentêterait à suivre la voie de la transition
lon ne sait jamais ce que les gens ressentent
la famine, les malheurs, loppression, la mort
tant que cela ne les arrive pas « qui se sent morveux se mouche ! » mais voilà, pour le cas de Madagascar, on a toujours dit quelle est une jeune République (avec tout ce que cette qualification veut insinuer) si les périodes de crises se rapprochent dangereusement, cest quil y a vraiment de quoi interpeller.
Se contenter de compatir ou dassister au dénouement serait la plus ignoble des choses que le monde pourrait connaître.
Une action plus que des paroles, un engagement plus quun constat pour résoudre un conflit qui paraît moins important que les dossiers brûlants qui préoccupent apporteraient beaucoup plus pour Madagascar aujourdhui que la peur dingérence à laquelle il est si facile de sen affranchir si besoin est car, le pire nest pas encore derrière le peuple.
Source : Mifohaza ry Gasy
Siteweb http://coolatthegang.blogs.nouvelobs.com/
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