• Louis Auguste de France

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    1111111 Louis XVI 1111111

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             né Louis Auguste         
     (1754 - 1793) 

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    ๑۩๑ Louis XVI
    Né à Versailles le 23 août 1754
    Mort à Paris le 21 janvier 1793

    roi de France (1774 - 1791),
    puis roi des Français (1791 - 1792),
    de la dynastie des Bourbons
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     État civil 

    Son nom de naissance
    Sa date de naissance
    Son lieu de naissance

    Louis-Auguste de France, duc de Berry
    né le 23 août 1754
    à Versailles (France)

    fils de souverain et membre de la famille royale de France

    ๑۩๑  SES PARENTS  ๑۩๑

    Le 07 fevrier 1747 : Mariage de Louis-Ferdinand de France, Dauphin du Viennois et de Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe

    la mère de Louis-Auguste de France le père de Louis-Auguste de France

    De l’union de Louis-Ferdinand de France, Dauphin du Viennois et de Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe vont naître beaucoup d’enfants.

    Sa mère : Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe

    Josepha von Sachsen, Prinzessin Sachsen
    Maria Josepha Carolina Eleonore Françoise Xavière von Sachsen
    née le 04 novembre 1731 à Dresde
    décédée le 13 mars 1767 au château de Versailles

    Marie-Josèphe de Saxe est la fille d'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe et de Marie-Josèphe d'Autriche.
    Elle épouse en 1747 Louis Ferdinand de France, Dauphin du Viennois, jeune et inconsolable veuf de 17 ans.

    Son père : Louis Ferdinand de France, Dauphin du Viennois

    Louis-Ferdinand de France, dauphin de France
    né le 4 septembre 1729 au château de Versailles
    mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau

    Louis-Ferdinand de France est l'aîné des fils du roi Louis XV de France et de Navarre et de son épouse Marie Leszczynska.

    ๑۩๑  Ses frères et sœurs  ๑۩๑

    Marie-Thérèse (1746-1748)
    Marie-Thérèse de France (1746-1748) issue du premier mariage de Louis Ferdinand avec Marie-Thérèse-Antoinette-Raphaëlle de Bourbon, fille de Philippe V, Roi d'Espagne et d’Élisabeth Farnèse

    ๑۩ ۩๑

    Marie-Thérèse de France, fille de France, Madame Royale, née le 19 juillet 1746 au château de Versailles - décédée le 27 avril 1748 au château de Versailles, est la fille du prince Louis Ferdinand de France, dauphin du Viennois (1729-1765)  et de sa première épouse, Marie-Thérèse-Antoinette-Raphaëlle de Bourbon (1726-1746), l'infante d’Espagne, Dauphine de France de 1745 à 1746.

    Sa mère, Marie-Thérèse-Antoinette-Raphaëlle de Bourbon, mourut le 22 juillet 1746 peu de temps après sa naissance car la dauphine ne se remit pas de son accouchement.

    Son père, Louis Ferdinand de France, Dauphin du Viennois, éprouva un chagrin extrême. Le dauphin, inconsolable, fut rapidement et contre son gré remarié à Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe. Cette princesse de 16 ans, par son tact et sa présence d'esprit, sut se faire aimer de toute la famille royale et finalement par son époux lui-même.  On la vit pleurer amèrement aux obsèques de sa petite belle-fille, la petite Marie-Thérèse de France (1746-1748), qui suivit sa mère dans la tombe le 27 avril 1748, âgée de 21 mois.

    Marie-Thérèse de France était la demi-sœur des futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

    ๑۩═══════════۩๑

    Le Dauphin Louis-Ferdinand de France avaient conçu avec sa seconde épouse onze enfants dont trois rois de France et une reine de Savoie.

    Après trois ans de stérilité et de critiques de la cour, Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe mit au monde huit enfants entre 1750 et 1764. En effet, la dauphine avait déjà fait une fausse couche en 1748 puis une autre en 1749.

    • N. de France 1748-1748
    • N. de France 1749-1749

    Pour certains, elle était donc incapable de porter un enfant à terme. La naissance de Marie Zéphyrine met fin aux rumeurs concernant sa jeune mère Marie-Joséphe de Saxe.

    Marie-Zéphirine de Bourbon (1750 - 1755)

    Marie Zéphirine de Bourbon, Madame Royale, fille de France, est née le 26 août 1750 au château de Versailles.

    Première des huit enfants de Louis-Ferdinand de France, dauphin de Viennois (1729-1765) et de Marie Josèphe Caroline Éleonore Françoise Xavière de Saxe (1731-1767), fille d'Auguste III, Électeur de Saxe et Roi de Pologne. Espoir déçu cependant car ses parents s’attendaient à avoir un garçon.

    Marie-Zéphirine de Bourbon mourut de convulsions le 02 septembre 1755 au château de Versailles. Elle avait 5 ans.

    Marie-Zéphirine de France (1750-1755) était la soeur ainée des futurs rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

    ๑۩═══════════۩๑

    Louis Joseph Xavier de France (1751-1761), duc de Bourgogne

    Louis Joseph Xavier né le 13 septembre 1751 au château de Versailles - décédé le 22 mars 1761, était le second enfant et premier fils tant souhaité du Dauphin Louis Ferdinand et de Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe.

    Prince de sang royal français de la dynastie des Bourbons, Louis-Joseph Xavier de France reçut le titre de duc de Bourgogne par son grand-père, Louis XV.
    Le titre « duc de Bourgogne » est décerné par le roi de France à des princes, et a priori au fils aîné du Dauphin.

    Fils préféré de ses parents, Louis-Joseph-Xavier de France, duc de Bourgogne promettait de faire un grand roi.

    Il était malheureusement victime d’une tuberculose osseuse en 1761 et le jeune prince décèda le 22 mars 1761 à l‘âge de 10 ans.

    Louis Joseph Xavier était le frère aîné des futurs rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

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    Une sœur non baptisée suite à une fausse couche ou morte-née
    N de France (1752-1752)

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    Xavier Marie Joseph de France (1753-1754), duc d'Aquitaine

    Xavier Marie Joseph, né le 08 septembre 1753 au château de Versailles - décédé le 22 février 1754 au château de Versailles, était le second fils du Dauphin Louis-Ferdinand et de Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe.

    Quatrième enfant et second fils du Dauphin Louis-Ferdinand

    Troisième enfant et second fils de Marie-Josèphe de Saxe

    Prince de sang royal français de la dynastie des Bourbons, Xavier Marie Joseph de France avait été titré duc d'Aquitaine dès sa naissance par son grand-père, Louis XV.

    Xavier-Marie-Joseph de Bourbon (1753 - 1754), mort âgé de cinq mois, était le dernier duc d'Aquitaine.

    Xavier Marie Joseph de France était le frère aîné des futurs rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

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    Louis Stanislas Xavier (1755-1824), comte de Provence

    Louis Stanislas Xavier épouse le 14 mai 1771 Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence de 1755 à 1824 et dernière reine titulaire de France, née le 2 septembre 1753 à Turin, la capitale du Piémont en Italie - décédée le 13 novembre 1810 à Hartwell dans le comté de Northamptonshire en Angleterre (Grande-Bretagne), fille de Victor Amédée III de Savoie (1726-1796), roi de Sardaigne, et de Marie Antoinette Ferdinande de Bourbon (1729-1785), infante d'Espagne.

    Louis Stanislas Xavier de France et Marie-Joséphine-Louise de Savoie meurent sans postérité.

    Louis Stanislas Xavier de France (1755-1824), comte de Provence, deviendra roi sous le nom de Louis XVIII en 1814 dès la mort de Louis XVII en 1795.

    Précédé par Louis XVIII Suivi par
    Napoléon Bonaparte (1769-1821)
    Empereur des français
    Roi de France
    de 1814 à 1824
    Charles X de France (1767-1836)
    Louis-Charles de France (1785-1794)
    Louis XVII
    Succession royaliste
    1795-1824
    Charles X de France (1767-1836)
    Napoléon Bonaparte (1769-1821)
    Coprince d’Andorre
    avec
    Francesco Antonio de la Duena y Cisneros
    de 1814 à 1824
    Charles X de France (1767-1836)

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    Charles Phillippe (1757-1836), comte d'Artois

    Charles Phillippe, comte d'Artois né le 9 octobre 1757 au château de Versailles – décédé le 6 novembre 1836 à Görz, Empire d'Autriche

    Futur Charles X de France

    Charles Phillippe épouse le 16 novembre 1773 Marie-Thérèse de Savoie, née à Turin le 31 janvier 1756 - décédée à Graz, la capitale de la province de Styrie en Autriche, fille de Victor-Amédée III (1726-1796), duc de Savoie et roi de Sardaigne, et de l'infante d'Espagne Marie Antoinette Ferdinande de Bourbon (1729-1785).

    Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d’Artois, et Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence, sont sœurs. Elles n’ont que trois ans de différence d’âge.

    Marie-Joséphine-Louise de Savoie est l’aînée (1753), Marie-Thérèse de Savoie la cadette (1756).
    Elles ont épousé respectivement le comte de Provence Louis Stanislas Xavier en 1771 et le comte d’Artois Charles Phillippe en 1773, les deux jeunes frères de Louis XVI.

    Charles Phillippe, comte d'Artois et Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois ont eu quatre enfants dont deux filles et deux fils.

    Délaissée par son époux, Marie-Thérèse de Savoie meurt, déjà oubliée de tous, le 2 juin 1805.

    Charles Phillippe, comte d'Artois, deviendra roi de France de 1824 à 1830 sous le nom de Charles X à la mort de ses deux frères aînés Louis XVI et Louis XVIII.

    Précédé par Charles X Suivi par
    Louis XVIII
    Roi de France
    1824-1830
    Louis-Philippe Ier
    (1773-1850)
    Louis XVIII
    Succession légitimiste
    1824-1836
    Louis XIX
    (1775-1844)
    Dauphin de France
    Louis XVIII
    Coprince d'Andorre
    avec
    Bernat Francés y Caballero
    et
    Bonifaci López y Pulido
    de 1824 à 1830
    Louis-Philippe Ier
    (1773-1850)

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    Marie Adélaïde Clotilde Xavière (1759-1802)

    Surnomée « Gros Madame »

    Marie Adélaïde Clotilde Xavière de France, née le 23 septembre 1759 – décédée le 7 mars 1802, épouse le 06 septembre 1775 à Chambéry, préfecture du département de la Savoie, le roi Charles-Emmanuel IV de Sardaigne né Charles Emmanuel Ferdinand Marie (1751-1819), prince de Piémont, duc de Savoie de 1796 à 1802, fils aîné de Victor-Amédée III de Sardaigne (1726-1796) et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne ou Marie Antoinette de Bourbon (1729-1785).

    Marie Adélaïde Clotilde Xavière de France devient reine de Sardaigne de 1796 à 1802 par son mariage avec Charles-Emmanuel IV de Savoie. Ils n’eurent pas d’enfants, mais ils étaient très liés, unis par une piété solide et une foi sincère.

    Au terme d'une longue enquête sur la vie de Marie Adélaïde Clotilde Xavière, le pape Pie VII (1742-1823) la déclara vénérable par décret du 10 avril 1808, première étape vers la reconnaissance de sa sainteté.

    Dans l’Église catholique romaine « vénérable » est un titre donné à une personne dont le caractère héroïque est reconnu.

    Une personne décédée, en ayant une réputation de sainteté, sera dite vénérable lorsque « l'héroïcité des vertus » de la personne a été reconnue par l'Église catholique romaine.
    Le diocèse peut alors lancer un procès en vue d'une éventuelle béatification, un acte solennel par lequel le pape met une personne défunte au rang des bienheureux, puis un procès en vue d'une éventuelle canonisation, une proclamation solennelle du pape accompagnée d‘une cérémonie par laquelle une personne est officiellement admise au nombre des saints.

    « L'héroïcité des vertus » désigne les efforts réalisés par la personne en vue de devenir meilleure, d'accueillir la grâce de Dieu, de pratiquer la charité, de se conformer à l'évangile et d'être fidèle à l'Église.

    Marie Adélaïde Coltilde Xavière mourut à Naples le 07 mars 1802 à l’âge de 43 ans sans avoir eu d'enfants.

    Marie Adélaïde Clotilde Xavière de France, reine de Sardaigne, était la petite sœur de Louis XVI, de Louis XVIII et de Charles X, rois de France.

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    Élisabeth de France (1764-1794)

    Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, née le 03 mai 1764 au château de Versailles et guillotinée à Paris le 10 mai 1794, était la dernière fille et dernier enfant du dauphin Louis-Ferdinand de France et de son épouse, Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe.

    Orpheline de père à 19 mois et de mère avant son troisième anniversaire, son frère Louis-Auguste de France, duc de Berry puis dauphin de France, futur Louis XVI s'occupa d'elle puisqu'elle était sa benjamine.

    Élisabeth Philippine Marie Hélène de France refusa de se marier. Elle choisit de rester auprès de sa famille. Elle partagea jusqu'aux derniers instants le sort de la famille royale.

    Victime de la Révolution Française de 1789, Élisabeth Philippine Marie Hélène de France fut exécutée le 10 mai 1794.

    Sous la Terreur caractérisée par des journées d’émeutes du 31 mai 1793 et du 02 juin 1793, Élisabeth Philippine Marie Hélène de France dut comparaître devant le Tribunal révolutionnaire.

    Dans la nuit du 9 au 10 mai 1794, elle fut interrogée par Antoine Quentin Fouquier de Tinville (1746-1795), dit Fouquier-Tinville, accusateur public du Tribunal révolutionnaire avant d'être jugée. À Fouquier-Tinville qui la traitait de « sœur du tyran », elle aurait répliqué :

    « Si mon frère eût été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je suis ! »

    Au terme de son procès Élisabeth Philippine Marie Hélène de France fut condamnée à la peine de mort.

    Le 21 floréal an II (10 mai 1794), Élisabeth Philippine Marie Hélène de France fut conduite en charrette sur la place de la Révolution.

    ๑۩๑      ๑۩๑ Condamnée à mort elle fut guillotinée.

    Son fichu ayant glissé de ses épaules, elle se serait ainsi adressée au bourreau :

    « Au nom de la pudeur, couvrez-moi Monsieur ! ».

    De son rang de princesse du sang Élisabeth Philippine Marie Hélène de France était exécutée la dernière d’une fournée de vingt cinq condamnés à mort.

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    royale

    mariage et descendance

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    ๑۩๑  LA CONJOINTE DE LOUIS XVI   ๑۩๑

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      MARIE-ANTOINETTE  

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     née Maria Antonia Josepha Johanna 
      de Habsbourg-Lorraine 
     (1755 – 1793) 

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    Marie-Antoinette ๑۩๑
    Née à la Hofburg à Vienne, en Autriche, le 02 novembre 1755
    Décédée à Paris, en France, le 16 octobre 1793

    archiduchesse d’Autriche,
    princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême,
    dauphine de France (1770 - 1774),
    reine de France (1774 - 1793) et de Navarre (1774 – 1792)
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    les ascendants de Marie Antoinette

    Fille François-Étienne de Lorraine (1708 - 1765) empereur du Saint-Empire romain germanique et roi apostolique, et de l’archiduchesse souveraine Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780), impératrice consort du Saint Empire romain germanique, reine Marie-Thérèse Ire de Hongrie et reine Marie-Thérèse Ire de Bohême, Maria Antonia Josepha Johanna de Habsbourg-Lorraine, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette d'Autriche ou Marie-Antoinette de France naquit le 02 novembre 1755 à Vienne au château de la Hofburg, le palais impérial de la Maison des Habsbourg ou Maison d'Autriche

    le château de la Hofburg

    La Hofburg est un palais où résidait la famille impériale d’Autriche notamment de la dynastie des Habsbourg pendant plus de 600 ans jusqu'en 1918 et des empereurs d'Autriche et d'Autriche-Hongrie.

    Construite vers 1220, située au cœur de la vieille ville de Vienne, la « Hofburg » était à l'origine un château-fort du XIIIe siècle qui, avec l'accroissement du pouvoir des Habsbourg et l'extension de leurs territoires, fut transformé peu à peu en une somptueuse résidence.

    Le Palais impérial abrite aujourd'hui le siège de la Présidence de la République autrichienne, un important Centre de Congrès et de nombreuses collections d'art.

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    la maison d'Autriche
    la maison de Bourbon
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    sacrement du mariage
    conféré au couple princier
    Marie-Antoinette d'Autriche et Louis de France

    Voir taille réelle

    Le 16 mai 1770 : mariage de Louis-Auguste de France, duc de Berry, dauphin de France et de Maria Antonia Josepha Johanna de Habsbourg-Lorraine dans la chapelle du château de Versailles

    Marie Antoinette alors âgée de 14 ans et 6 mois, Louis Auguste âgé de 15 ans et 9 mois, les jeunes époux ne consommeront réellement leur mariage que sept ans plus tard.

    De leur union naissent quatre enfants dont deux mourront en bas-âge.

    • Le 19 décembre 1778, Marie-Antoinette de France accouche de son premier enfant, c'est une une fille ; elle s'appelle Marie-Thérèse dite « Madame Royale ».
    • Le 22 octobre 1781, Marie Antoinette met au monde un garçon, Louis Joseph Xavier François.
    • Le 27 mars 1785, la reine accouche d’un second garçon, Louis-Charles, titré duc de Normandie.
    • En 1786 naîtra la petite Sophie-Béatrice qui mourra en 1787 à l'âge de 11 mois.

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    ๑۩๑  Leurs enfants  ๑۩๑

    Marie Thérèse de France (1778 - 1851)

    Premier enfant, fille aînée de Louis XVI, roi de France, et de Marie Antoinette, reine de France, Marie-Thérèse-Charlotte, dite « Madame » ou « Madame Royale », que sa mère appelait toutefois par le surnom de Mousseline, est née le 19 décembre 1778 au château de Versailles.

    La Révolution française va bouleverser la vie de la jeune princesse. Elle y perdra toute sa famille. Si ses proches ont connu et vécu une fin tragique, le destin funeste de Marie Thérèse Charlotte est qu’elle a été témoin de toutes les violences de la Révolution française et qu’elle a survécu à la Révolution. La princesse surnomée « Madame Royale » passera toute son adolescence en prison.

    Lorsque la Révolution française éclate le mardi 14 juillet 1789 par la prise d’assaut de la Bastille Saint-Antoine par les Parisiens, Marie-Thérèse Charlotte a seulement 10 ans et 07 mois.

    Le 6 octobre 1789 la jeune princesse en compagnie de son père Louis XVI, sa mère Marie-Antoinette, son frère Louis-Charles de France le Dauphin, sa tante Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, la sœur de Louis XVI, quittent Versailles  pour s’installer au Palais des Tuileries, ancienne résidence royale de nombreux souverains et impériale sous le règne de la dynastie napoléonienne (aujourd'hui disparu) située au centre de Paris, après avoir été ramenés du château de Versailles par les émeutiers venus de Paris.

    le Palais des Tuileries avant la Révolution

    Palais et jardin des Tuileries en 1757
    Au premier plan à droite : le Pont Royal
    Au fond à gauche : l'église Saint Roch
    Peinture de Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715 - 1793)
    XVIIIème siècle - Paris, Musée Carnavalet

    La famille royale résidera pendant trois ans dans le palais.

    Puis, le 10 août 1792, à 7 heures du matin, elle est contrainte de quitter le Palais des Tuileries assiégé par les émeutiers pour aller se réfugier au Manège royal construit aux abords des Tuileries à l’époque où le roi Louis XV n’était qu’un enfant. La salle du Manège abrite alors l’Assemblée nationale législative, le parlement français institué par la constitution de 1791, en fonction du 1er octobre 1791 au 21 septembre 1792.

    Le 12 août 1792 la famille royale se cache dans la loge du greffier du Manège royal des Tuileries car il lui est interdit de se trouver dans les locaux de l'assemblée.

    Le 13 août 1792 Marie Thérèse Charlotte est de nouveau transférée et incarcérée avec sa famille dans la Tour du Temple. La Tour du Temple est un donjon d'environ 50 mètres de haut et 15 mètres de côté, placé à côté de quatre tours et d'une cinquieme petite tour. La Tour du Temple et son enclos constituaient la Maison de l’ordre du Temple.

    Le Temple était un ancien monastère fortifié des Templiers, à Paris, construit au XIII è siècle, rasé en 1808. Il fut construit sur d'anciens marécages que les Templiers firent assécher.

    Après la chute des Templiers la tour de la Maison du Temple est transformée en prison par les rois de France au XIVe siècle, et elle leur a servi de lieu de détention où sont enfermés uniquement des prisonniers d'État.

    Pendant la Révolution française, la Commune insurrectionnelle de Paris en fait la prison de la famille royale qui est mise en détention le 13 août 1792 dans la tour du Temple en s’assurant la garde ainsi que la charge du gouvernement de la prison. La famille royale est d’abord logée dans la Petite Tour.

    Attribution des étages de la Petite Tour

    • Le premier étage est attribué aux trois femmes de chambre : Madame Bazire, Madame Navarre, Madame Thibaud.
    • Le second étage est attribué à la reine et à ses enfants. Marie Antoinette et sa fille Marie-Thérèse de France couchent dans l’ancienne chambre de Barthélémy, le garde des archives de l'ordre de Malte qui a été expulsé de son domicile par les agents de la Commune insurrectionnelle de Paris. Marie-Thérèse Louise de Savoie-Carignan (1749 - 1792), la princesse de Lamballe, dort dans l’antichambre sur un lit de sangle, la dernière gouvernante des enfants du roi, Louise-Élisabeth-Félicité-Françoise-Armande-Anne-Marie-Jeanne-Joséphine de Croÿ d'Havré (1749 - 1832), duchesse de Tourzel, et le dauphin partageaient la même chambre. Il y a un cabinet de toilette et une garde-robe.
    • Le troisième étage est attribué au roi et à sa soeur Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth. Louis XVI couche seul dans un lit à baldaquin. Madame Élisabeth partage sa chambre avec la jeune Marie Charlotte Pauline Joséphine de Croy d’Havré (1771 - 1839), fille de la duchesse de Tourzel. Les valets François Hue et Chamilly couchent dans un cabinet assez étroit ouvrant sur l’antichambre. Cet étage est également doté d’un cabinet de toilette et d’une garde-robe. En outre, le roi dispose d’un cabinet de lecture aménagé dans l’une des tourelles.

    La Commune insurrectionnelle de Paris les sépare.

    Le 26 septembre 1792, Louis XVI est transféré dans la Grande Tour du Temple au deuxième étage, suivi un mois après par Marie Antoinette et ses enfants le 26 octobre 1792.

    Attribution des quatre étages de la Grande Tour

    • Le conseil de surveillance du Temple s’installe le 8 décembre 1792 au rez-de-chaussée de la Grande Tour du Temple.
    • Le premier étage abrite une quarantaine d’hommes qui couchent sur des lits de camps formant le corps de garde.
    • Le deuxième étage est affecté au roi. L’étage compte quatre pièces. Louis XVI partage sa chambre avec son fils le Dauphin.
    • Le troisième étage est réservé à la reine, à sa fille Marie-Thérèse-Charlotte, dite « Madame » ou « Madame Royale » et à sa belle-sœur Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, dite « Madame Élisabeth ».
    • Le Quatrième étage reste inoccupé et il sert de grenier.

    Départ des membres de la famille royale de la Tour du Temple

    Le 21 janvier 1793, Louis XVI quitte la Grande Tour du Temple pour l’échafaud installé place de la Révolution.

    Le 1er août 1793, Marie-Antoinette est transférée de la prison de la Tour du Temple à la prison de la Conciergerie.

    Le 10 mai 1794, après 21 mois de séjour à la Tour du Temple, Madame Élisabeth monte à son tour à l’échafaud.

    Le 8 juin 1795, Louis XVII le petit frère de Marie-Thérèse-Charlotte meurt à la Tour du Temple.

    Enfermée avec ses parents, son frère et sa tante, Marie-Thérèse-Charlotte est la seule qui échappe à la mort.
    Elle apprend seulement en juillet 1795 que ses parents, son frère et sa tante sont morts. Elle puise un grand réconfort moral dans sa foi.

    Le 19 décembre 1795, après trois ans et quatre mois de séjour à la Tour du Temple Madame Royale va être finalement libérée. Elle a dix-sept ans. Elle est rendue à l’Autriche en échange de quatre Français :

    1. le maréchal de France Pierre Riel (1752 - 1821), marquis de Beurnonville,
    2. Jean-Baptiste Drouet (1763 - 1824) le maître de poste de Sainte-Menehould (la ville où le roi Louis XVI de France a été reconnu lors de sa sa tentative de fuite),
    3. le pair de France Hugues-Bernard Maret (1763 - 1839), duc de Bassano
    4. Charles-Louis Huguet de Montaran (1759 - 1839), marquis de Sémonville.

    Ces quatre hommes ont été capturés par l'armée autrichienne.

    Pierre Riel, marquis de Beurnonville

    Naissance : né le 10 mai 1752
    Lieu de naissance : à Champignol-lez-Mondeville, Code postal 10200
    une commune française située dans le département de l'Aube et dans la région Champagne-Ardenne

    Décès : décédé le 23 avril 1821
    Lieu du décès : Paris, France

    Fonction : militaire
    Grade : Maréchal de France
    Arme : Infanterie
    Commandement : Armée de Moselle
    Années de service : 1766 - 1816

    Jean-Baptiste Drouet
    fils d'un marchand de bois

    Date de naissance : né le 8 janvier 1763
    Lieu de naissance : à Sainte-Menehould Code postal 51800
    une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne.

    Date de décès : décédé le 10 avril 1824
    Lieu de décès : à Mâcon Code postal 71000
    une commune française, capitale du Mâconnais, préfecture du département de Saône-et-Loire, dans la région Bourgogne

    Fonction : Maître de poste à Sainte-Menehould

    Révolutionnaire français

    Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano

    de religion catholique
    homme politique et diplomate français
    pair de France
    membre de l'Académie française
    membre de l'Académie des sciences morales et politiques

    Date de naissance : né le 22 juillet 1763
    Lieu de naissance : à Dijon Code postal 21000
    préfecture du département de la Côte-d'Or et le chef-lieu de la région Bourgogne

    Date du décès : décédé le 13 mai 1839
    Lieu du décès : à Paris

    Profession : avocat

    Charles-Louis Huguet de Montaran,
    marquis de Sémonville
    Surnom : Le vieux chat
    homme politique et diplomate français

    Date de naissance : né le 9 mars 1759
    Lieu de naissance : à Paris

    Date du décès : le 11 avril 1839
    Lieu du décès : Paris

    Activité principale : Grand référendaire de la Chambre des pairs

    Activités annexes
    • Conseiller au Parlement de Paris
    • Diplomate
    • Sénateur

    Le 12 messidor An III (30 juin 1795), la Convention vote un décret qui prévoit d’échanger la fille de Louis XVI contre ces quatre prisonniers politiques détenus par l'Autriche, sans que Marie-Thérèse Charlotte dorénavant surnommée « L’Orpheline du Temple » ne soit consultée.

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    Octidi 28 frimaire an IV - 28ème jour de l'An 4
    (samedi 19 décembre 1795)

    En quittant la France, Marie Thérèse Charlotte ne tient aucune rigueur aux Français pour ses malheurs.

    Accompagnée de François Hue (1757-1819), huissier de la Chambre de Louis XVI puis second valet de chambre, Marie Thérèse Charlotte arrive à Vienne à la cour de son cousin germain maternel François Ier d‘Autriche (1768 - 1835), Empereur du Saint-Empire sous le nom de François II de 1792 à 1806, qui accepte de la recevoir mais qu'elle tient cependant pour responsable de la mort de sa mère, Marie-Antoinette, à cause de son inaction.

    Son oncle paternel le comte de Provence, petit frère de Louis XVI, en exil à Verone, ne se résout pas à la voir entre les mains de l'empereur François Ier d‘Autriche.
    Lors de la fuite du roi à Varennes le 21 juin 1791, Louis Stanislas Xavier de France (1755-1824) qui ne cesse pas de s’opposer à son frère Louis XVI, est compromis avec Thomas de Mahy (1744-1790), marquis de Favras dans un complot qui a pour but de discréditer son frère Louis XVI. Il refuse de reconnaître l’autorité du roi car il se voit déchu de ses droits de Prince du sang par la Législative en janvier 1792. Le comte de Provence est contraint à l'exil. Il doit quitter la France. Il va donc gagner Bruxelles puis Coblence.
    Le 24 mai 1794 il s'installe à Verone, une très ancienne ville italienne, dans la région de Vénétie, sur les rives de l'Adige, à proximité du lac de Garde. Après l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, Louis Stanislas Xavier prend le titre de Régent. Opposé à la Révolution, il incite son petit frère Charles Phillippe (1757-1836), comte d'Artois à la résistance et il proclame son neveu Louis-Joseph-Xavier-François roi de France sous le nom de Louis XVII. À la mort de Louis XVII le 08 juin 1795 dans la Tour du Temple, le comte de Provence devient, aux yeux des royalistes, le nouveau roi de France, sous le nom de Louis XVIII.

    Site consacré à François Hue (1757-1819) - recommandé Ancien régime - Serviteurs de la Royauté ← concernant François Hue (1757-1819) qui a suivi la famille royale au Temple et qui a été arrêté le 2 septembre 1792.
    Il accompagne Marie-Thérèse de France à Vienne en 1795. Louis XVIII le fait baron et trésorier général de sa Maison. En 1806, François Hue avait publié ses Mémoires sur Les dernières années de règne et de la vie de Louis XVI. François Hue (1757-1819 est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (39ème division) avec son fils le baron André Marie Hue (1786-1854), valet de chambre de Louis XVIII et de Charles X, chef de bataillon d'État-major.

    À lire pour en savoir plus sur Thomas de Mahy, marquis de Favras (1744-1790)

    Le marquis de Favras
    vicomte Marie Charles Ferdinand, dit Alexis de Valon (1818 - 1851)
    Critique littéraire français

    Dans Revue des Deux Mondes
    Nouvelle période de 1849 à 1855
    Tome 10 - avril à juin 1851
    Wikisource, la bibliothèque libre

    Thomas de Mahy, marquis de Favras ( 1744-1790), est né le 26 mars 1744 à Favras, village situé près de Blois Code postal 41000 une commune française, chef-lieu du département de Loir-et-Cher en région Centre.
    Il a été accusé d’avoir tramé un complot dont le but est l’évasion du roi Louis XVI et sa famille retenus prisonniers dans la Tour du Temple. À l’issue de son procès il est condamné à la peine de mort par pendaison à Paris le 19 février 1790.

    Avant la Révolution française
    Sous l'Ancien Régime Thomas de Mahy, marquis de Favras entra dans la compagnie des gardes Suisses du corps de Louis Stanislas Xavier dit « Monsieur » au moment où était formé sa maison militaire, il quitta le service du comte de Provence en 1775, ensuite il vécut une vie assez aventureuse.

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    Les deux prétendants qui veulent épouser Marie-Thérèse Charlotte.

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    Son séjour forcé à Vienne a rendu Marie Thérèse Charlotte de France froide et maussade.

    Après avoir refusé d'épouser son cousin germain maternel l'archiduc Charles-Louis d'Autriche (1771 - 1847), le frère de François Ier, empereur d'Autriche, Marie Thérèse Charlotte se marie le 10 juin 1799 au château de Mitau (en Lettonie) avec son cousin germain paternel, Louis Antoine d'Artois (1775 - 1844), duc d'Angoulême, le fils aîné de Charles Phillippe, comte d'Artois.

    Charles-Louis de la Maison d'Autriche

    en allemand :
    Erzherzog Karl von Österreich, Herzog von Teschen, connu aussi sous le nom de Karl von Österreich Teschen

    né à Florence le 5 septembre 1771  – décédé à Vienne le 30 avril 1847, archiduc d'Autriche, duc de Teschen, grand maître de l’ordre Teutonique (1801-1805), Charles-Louis est le troisième fils du grand-duc de Toscane Pierre-Léopold de Toscane (1747-1792), le futur Léopold II empereur du Saint Empire et de son épouse Marie-Louise de Bourbon (ou Maria-Ludovica de Bourbon), infante d'Espagne.

    Louis Antoine d'Artois, duc d'Angoulême

    né le 6 août 1775 au château de Versailles - décédé le 3 juin 1844 à Göritz (Empire d'Autriche), Louis Antoine d'Artois, duc d'Angoulême est le fils aîné de Charles-Philippe de France, comte d'Artois (1757-1836) et de son épouse Marie Thérèse de Sardaigne (1756-1805), de la Maison de Savoie.

    Louis Antoine est titré à sa naissance duc d’Angoulême par le roi Louis XVI de France (1754 - 1793).

    Compagnon de jeu idéal et discret Louis Antoine d'Artois, duc d'Angoulême, a toujours eu une certaine admiration et fascination pour Marie Thérèse Charlotte, fille de Louis XVI. L’air grave, la beauté, la sobriété, la réserve et l’orgueil démesuré de sa cousine le marquent profondément.

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    Le 10 juin 1799 Louis Antoine d'Artois, duc d’Angoulême, épouse au palais de Mitau, en Lettonie, sa cousine germaine paternelle Marie Thérèse Charlotte pour satisfaire aux projets de leur oncle paternel Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence qui veut perpétuer une coutume dynastique qui consiste à marier les filles de la branche aînée tombée en désuétude à l'héritier du trône.

    Louis Antoine et Marie Thérèse Charlotte se sont mariés pour respecter une promesse soit disant formulée par Marie Antoinette et Louis XVI avant de monter sur l’échafaud qui souhaitaient ce mariage sous le prétexte qu’une fille de France ne peut être heureuse qu’en France. Elle va sur ses 21 ans. Lui a 24 ans.

    En épousant son cousin Louis Antoine d'Artois, duc d’Angoulême, Marie Thérèse Charlotte devient duchesse d'Angoulême. puis dauphine de France, puis en exil comtesse de Marnes-la-Coquette. Leur union n’a pas été heureuse. Le couple n'a pas eu d’enfants.

    Marnes-la-Coquette Code postal 92430 est une commune située dans le département des Hauts-de-Seine et la région d'Île-de-France. Aux XVIIè et XVIIIè siècles Marnes-la-Coquette, de par sa situation, à mi-chemin entre Versailles et Saint-Cloud, devint la résidence de nombreux hauts personnages.

    En 1702, la paroisse de La Marché, érigée depuis 1209, ainsi que les terres de Villeneuve-l'Étang sont rattachées à Marnes.
    En 1718 le financier John Law devient propriétaire du domaine de La Marché et de son château qu'il revend après sa banqueroute en 1722.
    En 1785, la reine Marie-Antoinette qui avait acheté le château de Saint-Cloud, acheta le domaine de La Marché et l'annexa à Saint-Cloud.
    Sous le premier Empire (1804), le domaine de Villeneuve-l'Étang appartient au maréchal Soult.

    Comtesse de Marnes - Marnes-la-Coquette 92430
    Sous la Restauration (1814-1830), la princesse Marie Thérèse Charlotte, duchesse d'Angoulême, fille de Marie-Antoinette reine de France (1774 - 1793) et de Louis XVI roi de France (1774 - 1793), achèta le château de Villeneuve-l'Étang (aujourd'hui détruit) au Maréchal Soult en 1821 pour revendre la propriété en 1830 au vicomte de Cazes qui l'habite pendant toute la monarchie de Juillet (1830-1848).

    Le château de Villeneuve-l'Étang, détruit dans les années 1880, fut entre 1821 et 1850 la résidence privée de la duchesse d'Angoulême, dite Madame Royale.
    Lors de son exil après la révolution de 1830, la duchesse d'Angoulême et son mari Louis Antoine d'Artois, duc d'Angoulême, prirent le nom de comte et comtesse de Marnes.

    En 1852, le prince-président, Louis-Napoléon Bonaparte, bientôt empereur sous le nom de Napoléon III, achète Villeneuve-l'Étang.

    Le nom de « marnes » est gravé sur leur sépulture en Yougoslavie.

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    Louis Joseph Xavier François (1781-1789), le premier dauphin

    Louis Joseph Xavier François est né le 22 Octobre 1781, au château de Versailles.

    Fils aîné de Louis XVI (1754 - 1793) et de Marie Antoinette (1755 - 1793)
    Deuxième enfant du couple royal
    Titré dès sa naissance dauphin de France, l’enfant est adoré de tous.

    Depuis plus de dix ans le couple royal échoue à concevoir un héritier pour la Couronne. Louis XVI et Marie Antoinette nourrissent de vives angoisses à ce sujet.

    Le 22 octobre 1781 le roi et la reine de France offrent enfin un Dauphin à la France !

    Marie-Antoinette décrit la naissance de Louis Joseph Xavier François comme le plus heureux évènement et le plus important jour de sa vie. Le roi Louis XVI très content dit à sa femme :

    « Madame, vous avez répondu à nos souhaits et ceux de la France, vous êtes la mère d'un dauphin. »

    Le petit garçon reçoit les prénoms de Louis-Joseph Xavier François, en hommage au regretté duc de Bourgogne, Louis Joseph Xavier (1751-1761), le frère aîné du souverain dont la mort pendant leur enfance n’a jamais cessé de hanter Louis XVI. Louis-Joseph Xavier François est un petit prince doux et rêveur, fuyant les jeux brutaux et qu’en digne fils de son père les livres et l’étude comblent d’aise. Louis XVI veille à ce que ne soit pas négligé ce qui a été pour lui-même.

    L’enfant a des maîtres de musique et de danse, en plus des leçons traditionnelles de grammaire, d’écriture, de géographie, de mathématiques, d’algèbre et de géométrie.

    ◄François-Henri d'Harcourt (12 janvier 1726 à Paris - 22 juillet 1802 à Staines en Grande-Bretagne) dit comte de Lillebonne, duc et pair de France►
     

    Son gouverneur en titre de 1786 à 1789, François-Henri d'Harcourt (1726 - 1802), chargé de son éducation et de son instruction au château de Versailles a admirablement su transmettre au dauphin de France les principes qui font toute la vertu du monarque français cultivé et capable de jugement réfléchi :

    ►honnêteté,
    ►humilité,
    ►générosité,
    ►bravoure,
    ►amour paternel et dévouement absolu envers ses sujets,
    ►sens de la Justice,
    ►préservation de la Paix et dépassement de soi dans le sacrifice à la France.

    Hélas ! la vie du jeune héritier du trône qui débute sous d’heureux auspices fut brève et tragique. Dès avril 1784, de graves problèmes de santé ont été constatés chez l’enfant lorsque Louis Joseph Xavier François est atteint de fortes fièvres.

    En 1785, à l’âge de 4 ans, Louis Joseph Xavier François cesse de grandir. L’enfant ne manque pas de tomber malade.
    Sa peau se couvre de boutons, mais tout semble se passer normalement.

    En octobre 1785, un nuage sinistre assombrit l’avenir immédiat du petit prince : l’inoculation du vaccin contre la variole.

    Le mot variole vient du latin varus, i (qui signifie pustule) et de varius, a, um (qui signifie moucheté). En effet, la variole se caractérise en quelque sorte par un mouchetage de pustules.

    La variole ou petite vérole (small pox en anglais) est une maladie infectieuse fréquemment mortelle d'origine virale, très contagieuse et épidémique, due à un poxvirus de la famille des poxviridae, dont le réservoir est strictement humain.
    La variole fait partie des maladies exanthémateuses — qui s'accompagnent d'un exanthème (du grec exanthëma, « efflorescence ») — c'est-à-dire une éruption qui donne des taches, rouges et diffuses, sur la peau et sur tout le corps. Cette maladie fait des ravages aux 18è et 19è siècles.
    • Les signes de la maladie

    La période d'incubation dure 12 à 14 jours.
    Les premiers signes sont une fièvre élevée avec des maux de tête et des douleurs dorsales. Il existe parfois des douleurs abdominales. Deux à trois jours après apparaît l'éruption sous forme de taches rouges, puis de vésicules, enfin de pustules — petites cloques cutanées inflammatoires — qui contiennent des petites bulles de pus. Les lésions débutent sur la face puis elles atteignent progressivement le reste du corps.
    L'examen médical révèlera également des lésions de la bouche et du pharynx.
    Les pustules se transforment ensuite en croûtes. Les couches dures formées sur la peau par du pus séché à la suite des lésions sont fortement contagieuses et elles se répandent dans les vêtements et les plis des draps. Elles disparaissent en laissant des cicatrices parfois importantes.
    • Le vaccin contre la variole : la découverte d'Edward Jenner (1749 - 1823)

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    en 1791
     
     
     
     
    en 1774
    Peter Plett (1766 - 1823) Bejamin Jesty (1736 - 1816)

    Des années 1770 jusqu'en 1791, au moins six personnes ont testé la possibilité d'immuniser les humains de la variole en leur inoculant la variole des vaches qui était présente sur les pis de la vache. Parmi les personnes qui ont fait les premiers essais, figurent en 1774, un fermier anglais au nom de Bejamin Jesty (1736 - 1816), et en 1791, un maitre d'école allemand du nom de Peter Plett (1766 - 1823).

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    À la fin du XVIIIe siècle Edward Jenner (17 mai 1749 - 26 janvier 1823), un scientifique et médecin anglais, membre de la Royal Society of London for the Improvement of Natural Knowledge, observe que les valets de ferme qui traient les vaches et entrent en contact avec les pustules du pis de la vache, attrapent souvent la « vaccine », communément appelée « variole de la vache », une maladie bovine causée par le virus Cowpox.

    Edward Jenner remarque que ces valets de ferme peuvent résister à la variole lorsqu'ils ont contracté la vaccine ou « variole de la vache » transmissible à l'homme pour qui la maladie est le plus souvent bénigne c’est-à-dire qu’elle n’entraîne pas de conséquences graves. Il constate également que ces personnes sont ensuite épargnées par les épidémies varioliques. Edward Jenner en conclut que la vaccine protège contre la variole.

    Le 14 mai 1796, le naturaliste anglais (à 47 ans), pratique sur un enfant la première vaccination au monde.

    Il prélève du pus de la main d'une femme, Sarah Nelmes infectée par sa vache, Blossom, atteinte de la vaccine et par scarification Edward Jenner l'inocule à James Phillip, un garçon de 8 ans. L'enfant tombe malade. Il contracte la vaccine sous la forme d'une unique pustule mais il en guérit très vite. Trois mois plus tard, Edward Jenner lui inocule la variole : au grand soulagement du médecin le virus n'aura aucun effet sur James Phillip. C'est la preuve que la vaccine a immunisé l’enfant contre la variole en entraînant la formation d'anticorps propres à lutter contre l'infection. Edward Jenner répète plusieurs fois l'expérience et il finit par publier ses résultats en 1798.

    Il est ainsi admis que Edward Jenner soit le premier médecin à avoir introduit et étudié le vaccin contre la variole, bien que Benjamin Jesty, un agriculteur, ait précédemment été vacciné par la vaccine pour induire une immunité contre la variole. La « vaccination » contre la variole est née. Elle entraîne une baisse importante de la mortalité, notamment chez les enfants qui mouraient fréquemment de cette maladie. Le terme « vaccin antivariolique » sera ensuite repris pour qualifier ce procédé d'immunisation par inoculation de la maladie.

    La variole, connue depuis l'Antiquité, sème la terreur partout où elle se manifeste. Elle semble ne toucher que l'Europe et notamment la Grande Bretagne où elle serait en augmentation.

    Cette terrible maladie, qui jadis a emporté Louis XV le 10 mai 1174 à 15 heures 30 au château de Versailles, terrorise la Cour. La pratique de la vaccination s'étend rapidement en Europe et en Amérique du Nord. Le vaccin est quasiment obligatoire pour les princes. Mais à cette époque l’injection n’est pas sans danger. La personne inoculée est sûre de souffrir réellement de la forme atténuée de la maladie qu’on lui injecte, et le risque zéro n’existe pas ; dans une minorité de cas, le vaccin peut être aussi mortel que la maladie. Cela fait de l’inoculation un moment redouté à la Cour. La mortalité du vaccin antivariolique est estimée à un ou deux cas pour un million. Cette vaccination peut provoquer une encéphalite, une maladie infectieuse du système nerveux central, caractérisée par une inflammation du cerveau, notamment chez les enfants, mortelle dans 15 à 25 % des cas, laissant des séquelles chez les autres.

    C’est donc une Marie-Antoinette très inquiète qui confie son fils aux médecins. Les médecins de la Cour se disputent sur la cause du mal. Les diagnostics et les remèdes divergent.

    En 1786, cependant, on ne peut que constater que les fièvres de l’enfant ont redoublé de fréquence. Le médecin rassure pourtant la reine en prétendant que l’enfant fait simplement ses dents !

    En avril 1786, les médecins ont noté que Louis Joseph Xavier François commence à cambrer le dos.

    ::::

    Marie-Antoinette écrit à Vienne à son frère aîné Joseph II (né le 13 mars 1741 à Vienne - décédé le 20 février 1790 à Vienne), l’empereur du Saint-Empire romain germanique que la taille de son fils s’est dérangée :

    il a une hanche plus haute que l’autre, et des vertèbres déplacées.

    Il en éprouve des difficultés à marcher, et il grelotte de fièvre quasiment tous les soirs...

    ::::

    Cette fois-ci, la Reine ne se berce plus d’illusions, elle réalise la gravité de l’état de son fils bien qu’elle continue de croire que seul le travail des dents du petit garçon soit à incriminer.

    En octobre 1786, le petit dauphin endure une épreuve terrible : les premiers symptômes de la tuberculose sont apparus. La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse, chronique ou aiguë due au bacille de Koch et qui affecte les poumons ou n'importe quelle partie de l'organisme. Les personnes touchées par la tuberculose présentent un ou plusieurs signes cliniques persistants qui révèlent la tuberculose, en l'occurrence :

    • Toux de plus de trois semaines
    • Fièvre
    • Perte d'énergie
    • Perte de poids
    • Sueurs nocturnes
    • Douleur dans la poitrine
    • Diminution de l'appétit
    • Sang dans les crachats
    Mais Marie Antoinette ignore que c’est la tuberculose osseuse qui fait son chemin dans le corps de son fils.

    De 1786 à 1787, les médecins ont essayé de corriger le dos cambré du garçon avec un corset de fer.

    En Janvier 1788, l’état de santé de Louis Joseph Xavier François est alarmant. Il est dévoré par une fièvre constante.
    La maladie progresse rapidement dès lors. Le médecin a diagnostiqué une carie vertébrale. La condition de Louis Joseph Xavier François s'est détériorée. Une auscultation révèle que la gangrène s’est développée le long de sa colonne vertébrale. La mort apparaît inéluctable : la seule question est de savoir au bout de combien de souffrances elle emportera le dauphin. Marie-Antoinette, même si elle conserve son optimisme, ne quitte pas le chevet de son enfant et le tranquillise.

    On place Louis Joseph Xavier François au repos dans la résidence royale de Meudon, une commune française Code postal 92190 ou 92360, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'Arrondissement de Boulogne-Billancourt.


    le château de Meudon

    À Meudon l‘enfant reste éloigné de l’atmosphère surchargée du château de Versailles.

    Au printemps 1788, son corps est devenu visiblement déformée, son dos est courbé et ses jambes ne pouvent plus le soutenir. Les médecins du roi informent la reine que son fils aîné, le dauphin Louis Joseph Xavier François, est en phase terminale de sa maladie. La tuberculose l’a rendu inexorablement infirme jusqu’à le tuer à petit feu.

    En 1789, Louis Joseph Xavier François passe la plupart du temps alité dans sa chambre. Il va encore plus mal. Voûté comme un vieillard, il ne peut plus du tout marcher.

    La dernière apparition publique du dauphin a eu lieu le 4 mai 1789, au moment de la réunion des États Généraux. Louis Joseph Xavier François, allongé sur une banquette, assiste depuis un balcon au défilé de la famille royale et des députés. La reine Marie Antoinette, en passant, lui envoie un baiser. Toute l’assistance peut constater qu’il est à l’agonie.

    Le matin du 4 juin 1789, quand le Roi et la Reine se rendent au château de Meudon pour leur visite quotidienne au dauphin, l’accès de sa chambre leur est, pour la première fois, refusé.

    Enfant de santé fragile, Louis Joseph Xavier François, déjà fort malade depuis plusieurs mois, meurt à l’âge de sept ans et sept mois au château de Meudon, le 4 juin 1789, pendant les États généraux.

    La douleur des parents est infinie.

    Louis XVI et Marie-Antoinette voient disparaître leur enfant auquel ils ont involontairement donné la mort. Ils ne cessent de penser qu’ils sont responsables de son décès à cause de la fameuse inoculation, de leur optimisme passé et des hésitations dues aux désaccords des médecins. La reine a le cœur brisé. Quant à Louis XVI, il revit avec une intensité décuplée le traumatisme du décès de son grand frère. Il se laisse sporadiquement sombrer dans la dépression.

    Le roi, en deuil et profondément altéré, se retire au château de Marly.

    le château de Marly

    Le château de Marly, situé à Marly-le-Roi Code postal 78160 dans les Yvelines fut édifié sous le règne de Louis XIV et détruit durant la Révolution française de 1789.

    Mais le pays n'est pas d'humeur à la sympathie. Un mois plus tard le 14 Juillet 1789, la Bastille est prise d'assaut.
    La démolition de la forteresse de la Bastille va marquer le début de la Grande Peur, un mouvement de peur collective qui a eu lieu en France du 19 juillet 1789 au 6 août 1789.

    Louis Joseph Xavier François a été inhumé à la basilique de Saint-Denis.

    Le titre de Dauphin passe à son frère cadet, Louis Charles, duc de Normandie.

    ๑۩═══════════۩๑

    Louis-Charles de France (1785-1795)

    Titré duc de Normandie

    fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette,
    duc de Normandie,
    dauphin de France à partir de 1789,
    puis prince royal de 1791 à 1792

    Louis-Charles est né le 27 mars 1785 au château de Versailles.
    Second fils de Louis XVI et de Marie Antoinette, leur troisième enfant Louis-Charles ne prend pas à la naissance la succession de son père. Il n'est pas l'héritier du trône de France. Le petit garçon est adoré par sa mère.

    Mais à la mort de Louis Joseph Xavier François, son frère aîné décédé le 4 juin 1789 au château de Meudon, Louis-Charles devient dauphin de France en 1789. Le jeune Louis-Charles prend le titre de dauphin alors que le royaume vit les premières heures de la Révolution française.

    Victime de la révolution française, Louis Charles suit ses parents aux Tuileries puis au Temple. Il était âgé de 4 ans, 6 mois et 9 jours seulement.

    départ du château de Versailles
    Le 6 octobre 1789, Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants s'installent au palais des Tuileries après avoir été ramenés du château de Versailles par les émeutiers. La famille royale va résider pendant trois ans dans le palais.
    Le 21 juin 1791, elle tente de s'enfuir mais, arrêtée à Varennes, elle est contrainte de regagner les Tuileries. Depuis leur fuite à Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries, à l'ouest du Louvre, sous la surveillance du peuple.

    Puis, le 10 août 1792, à 7 heures du matin, Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants sont contraints de quitter le palais des Tuileries, assiégé par les émeutiers. Des sans-culottes parisiens renforcés par des volontaires de Brest et de Marseille s'emparent du palais des Tuileries. La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux. Les Suisses et les gardes nationaux fidèles crient :

    « Vive le roi ! »

    Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :

    « Vive la Nation ! »

    La foule des Parisiens l'accueille par des insultes :

    « À bas le veto ! À bas le gros cochon ! »

    Au terme d'une journée sanglante et incertaine, le roi Louis XVI et sa famille sont privés de la liberté de mouvement.

    bilan de l'attaque des Tuileries : 600 gardes suisses et 200 nobles sont massacrés par le peuple de Paris.

    Le 12 août 1792 le roi, la reine et leurs enfants traversent le jardin des Tuileries pour aller se réfugier dans la salle du Manège qui abrite alors l'Assemblée nationale législative (1791-1792).

    L’Assemblée nationale législative était le parlement français institué par la constitution française du 3 septembre 1791 ; elle a succédé à l'Assemblée nationale constituante (5 mai 1789 - 30 septembre 1791) instituée par des députés des États généraux lorsqu'ils s'érigèrent en une « Assemblée nationale » le 17 juin 1789, date de la naissance du système représentatif français. L’Assemblée nationale législative a été en fonction du 1er octobre 1791 au 21 septembre 1792.

    Le 13 août 1792 : Suspension du roi.
    Après la chute de la royauté, la famille royale est enfermée à la Prison du Temple.

    Incarcéré avec sa famille à la prison du Temple en 1792, Louis-Charles n’en sortira plus jamais. Lorsque Louis XVI emménage dans la grosse tour du Temple, Louis Charles loge avec son père. Le père et le fils occupent le 2ème étage de la Tour alors que sa mère la reine Marie-Antoinette, sa soeur aînée la princesse Marie-Thérèse, et sa tante Élizabeth la soeur benjamine de Louis XVI, occupent le 3ème étage.

    Avec la comparution de Louis XVI à la barre de la Convention nationale - Séance du 11 décembre 1792, Louis Charles habite avec sa mère au 3ème étage de la prison du Temple.

    À la mort de son père, Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793, à 10h20 sur la place de la Révolution, Louis-Charles le dernier dauphin de France devient le nouveau roi de France sous le nom de Louis XVII aux yeux de sa famille et de plusieurs cours étrangères. Il va avoir 8 ans au mois de mars. Sa mère fait venir des vêtements de deuil pour elle et ses enfants. Le jeune Louis-Charles est confié à sa mère au 3è étage jusqu'au 03 juillet 1793. Louis-Charles continue à étudier avec sa mère et sa tante Madame Elisabeth.

    En mai 1793, Louis-Charles tombe gravement malade. Il a une très forte fièvre. Il est alité. Il est atteint de la tuberculose suite aux conditions de vie insalubres dans lesquelles la famille royale vit depuis neuf mois. Pendant deux ans, l'enfant va subir de mauvais traitements et il devra lutter contre cette maladie tuberculeuse qui finira par l'emporter.

    Le 3 juillet 1793, des cris et des sanglots retentissent dans le donjon du Temple : le petit garçon est arraché à sa mère et définitivement séparée de sa famille. Désormais, Louis-Charles devra vivre au second étage de la tour du Temple.

     
    Séparé de sa mère par décret de la Commune insurrectionnelle de Paris le 03 juillet 1793, Louis Charles est mis sous la tutelle du cordonnier Antoine Simon (1736-1794) et de sa femme Marie-Jeanne Aladame (1745-1819) dans la tour du Temple jusqu'au 19 janvier 1794. L’enfant arraché à sa mère suit une éducation républicaine.
    Dans la prison du Temple Antoine Simon, son geôlier et instituteur, élève Louis-Charles comme un enfant du peuple.
    Le but est de faire de l'héritier de la couronne de France un petit citoyen ordinaire, un parfait petit sans-culotte, et de lui faire oublier sa condition royale. Antoine Simon le traite avec une grande sévérité. Entre deux raclées, il lui apprend à chanter et jurer comme un vrai sans-culotte. Tous les jours, le petit garçon subit rosseries et humiliations. Alors qu’il ne cesse de pleurer l’absence de sa mère, Antoine Simon le somme de jurer fidélité à la République, et d’apprendre par coeur des chants révolutionnaires et paillards.
    Au début Louis XVII résiste à la manière des nobles, exigeant qu’on lui montre le décret qui a ordonné tant de souffrances mais brisé, il se soumet à toutes les exigences de son maître. Louis-Charles s'habitue petit à petit à sa nouvelle existence, il apprend les chants révolutionnaires comme la Carmagnole, la Marseillaise.

    Le 1er août 1793, Marie-Antoinette est transférée à la Conciergerie du Palais, lieu de détention des accusés qui doivent comparaître devant le Tribunal révolutionnaire. Les comités du gouvernement s'occupent activement de son procès.

    Jean-Nicolas Pache
    (1746 - 1823)

    Pierre-Gaspard Chaumette
    (1763 - 1795)

    Jacques-René Hébert
    (1757 - 1794)

    Les 6 et 7 octobre 1793, le maire de Paris Jean-Nicolas Pache (1746 - 1823) et le procureur de la Commune de Paris Pierre-Gaspard Chaumette (1763 - 1795), assistés de Jacques-René Hébert (1757 - 1794), le substitut du procureur de la Commune de Paris, et de deux membres du conseil général de Paris se rendent au Temple. Ils extorquent à Louis XVII des aveux infâmes contre sa mère. Ils lui font signer une déclaration de reconnaissance d'inceste, pour ajouter un chef d'accusation contre elle. Ces fausses déclarations seront présentées au procès de Marie-Antoinette. Sans bien savoir ce que les révolutionnaires lui font signer, l'enfant de huit ans avoue des relations incestueuses avec sa mère.

    Le 16 octobre 1793 : exécution de Marie-Antoinette qui a été guillotinée vers midi sur la place de la Révolution.

    En janvier 1794 Marie-Jeanne Aladame, l'épouse de Antoine Simon tombe malade.

    Le 05 janvier 1794 : Antoine Simon renonce à ses fonctions de précepteur.

    Le 19 janvier 1794, Antoine Simon est appelé pour assumer ses fonctions municipales. Le cordonnier démissionne de son poste de geolier. Marie-Jeanne Aladame et Antoine Simon quittent la tour du Temple, Louis-Charles est alors abandonné à son sort dans la Prison du Temple. Il demeure enfermé au secret dans une chambre obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois jusqu'au 28 juillet 1794. Le jeune roi va avoir 9 ans le 27 mars 1794.

    Le 10 mai 1794, après 21 mois de séjour à la Tour du Temple, sa tante Élisabeth Philippine Marie Hélène de France (1764-1794) dite Madame Élisabeth, la soeur benjamine de Louis XVI, monte à son tour à l’échafaud.

    Le sacrifice du soir :
    Vie et mort de Madame Élisabeth, soeur de Louis XVI

    Auteur : Jean de Viguerie
    Broché : 188 pages
    Éditeur : Cerf
    Date de parution : 10 juin 2010
    Collection : Histoire
    Langue: Français

    Présentation de l'éditeur
    Orpheline à l'âge de trois ans, Madame Elisabeth, la petite soeur de Louis XVI, la dernière de la famille, bénéficie pourtant d'une instruction complète.
    Sportive, passionnée d'équitation, excellente en mathématiques et en dessin, vive, active et rapide, elle étonne son entourage par la diversité de ses talents et la fermeté de son caractère. Avec sa maison princière et ses amies, elle forme une petite cour au milieu de la cour, y faisant régner la piété et la paix.
    Elle ne se marie pas, n'entre pas au couvent.
    Sa vocation est de rester avec les siens, le roi, la reine et leurs enfants.
    Dans les dernières années de l'Ancien Régime, comme avertie de la tragédie, elle se prépare pour les secourir. À partir de 1789, elle les assiste et les réconforte. Refusant de les abandonner, elle quitte avec eux Versailles pour les Tuileries, et les Tuileries pour la prison du Temple. Après le roi et la reine, elle est guillotinée. Le régime ne peut pas l'épargner. Elle est son ennemie. Elle a toujours vu dans la Révolution un mensonge et une illusion. Elle a toujours déploré la faiblesse de son frère, et n'a jamais pu y remédier.
    Ange consolateur, grande figure de la résistance spirituelle à la persécution antichrétienne, elle est aussi l'exhortatrice. Elle encourage ses amies à la perfection chrétienne. Dans la voiture du retour de Varennes, elle convertit Barnave à la cause du roi. Sur le chemin de l'échafaud, elle exhorte à la mort ses compagnons de supplice. Puis elle quitte ce monde sans regret, tout à l'espérance de « se retrouver dans le sein de Dieu » avec sa famille.

    début de la période de séquestration de Louis-Charles

    Prisonnier dans son cachot depuis 1792, Louis XVII est emmuré dans une pièce sans contact avec l’extérieur, le jeune garçon vit un véritable calvaire. Coupé du monde il va connaître de rudes épreuves interminables et très douloureuses.
    Sa condition va dès lors brusquement se dégrader : sa chambre est fermée, personne ne peut entrer. Nul ne doit y pénétrer. Personne ne lui parle. Personne ne lui rend visite. Sa nourriture lui est servie à travers un petit guichet. Seul le tuyau du poêle de l'antichambre chauffe la pièce. Aucune lumière ne passe. La fenêtre est murée.
    Chez cet enfant de neuf ans, les conditions de vie déplorables qu'il mène entraînent une rapide dégradation de son état de santé. Il est rongé par la gale et surtout la tuberculose. Il vit accroupi car considérablement affaibli par sa maladie, il n'arrive plus à se tenir sur ses deux jambes. Auncun médecin n'est autorisé à venir le voir.
    Selon le témoignage de sa soeur qui lui rend un jour visite : Louis XVII ne sort que très rarement de son lit puisqu'il est toujours malade, couvert de puces et de punaises.
    Pendant six mois, l'enfant âgé de huit ans, est cloîtré dans une pièce obscur et infecte, sans contact avec l'extérieur. Son état de santé s'est progressivement détériorée en raison du manque d'hygiène et de soins.

    Maximilien François Marie Isidore de Robespierre
    avocat et homme politique français
    né le 6 mai 1758 à Arras (Artois)
    mort guillotiné le 28 juillet 1794 à Paris sur le place de la Révolution

    surnommé « l'Incorruptible » par ses partisans, et qualifié de « tyran » ou de « dictateur sanguinaire » par ses ennemis

    Après la chute de Maximilien François Marie Isidore de Robespierre, le 9 Thermidor An II - 27 juillet 1794, Paul François Jean Nicolas vicomte de Barras (1755-1829), nouveau maître de Paris, se rend le jour suivant à la tour du Temple pour visiter les prisonniers du Temple.

    Paul François Jean Nicolas vicomte de Barras
    homme politique français
    né le 30 juin 1755 à Fox-Amphoux
    mort le 29 janvier 1829 à Paris accablé d’infirmités

    fin de l'emmurement de Louis-Charles

    Le 28 juillet 1794 : visite de Paul François Jean Nicolas dans la prison du Temple.
    Le vicomte de Barras rencontre Louis XVII détenu au second étage et sa soeur Marie-Thérèse maintenue prisonnière à l'étage supérieur. Dès lors, les conditions de l'enfermement de Louis XVII sont adoucies : sa chambre est nettoyée, son linge et ses vêtements lavés. Son sort s'améliore relativement même s'il demeure privé de liberté dans la tour du Temple. De nouveaux gardiens lui sont affectés : d'abord Laurent, un créole ami de Barras, puis Gomin, et enfin Lasne jusqu'à la mort du prince héritier de la Couronne de France.
     

    ◄ un comité révolutionnaire

    Le 28 juillet 1794, le Comité de salut public et de sûreté générale nomment Laurent, membre du comité révolutionnaire de la section du Temple, une section révolutionnaire de Paris, pour les garder, lui et sa sœur.

    Le 29 juillet 1794 : Laurent d’origine martiniquaise, est nommé gardien des deux enfants royaux.

    Le 29 octobre 1794 : Gomin est nommé adjoint de Laurent.

    Le 31 mars 1795 : Laurent démissionne. Lasne le remplace.

    Chaque jour, une des 48 sections révolutionnaires de la Commune de Paris désigne un délégué pour surveiller Louis-Charles et sa grande soeur Marie-Thérèse-Charlotte. Plus de deux cents délégués se relayent ainsi à la prison du Temple pour assurer la garde des prisonniers.

    le sort funeste de l'enfant roi

    Après la chute de Robespierre les Indulgents de la Convention nationale, les modérés* dirigés par Georges Jacques Danton (Arcis-sur-Aube 1759 - Paris 1794), se penchent sur le cas de Louis XVII. Ils pensent ainsi le remettre aux Autrichiens contre la libération de prisonniers français.

    Les modérés sont les personnes qui se situent loin des extrémismes politiques.

    Le projet ne sera jamais mis à exécution car Louis XVII meurt le 8 juin 1795.
     
    le docteur Pierre Joseph Desault

    En Mai 1795 les gardiens de Louis XVII signalent au Comité de sûreté générale une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave chez l'enfant.
    Les médecins lui rendent visite. Le docteur Pierre Joseph Desault (Magny-Vernois en Haute-Saône 1744 - Paris 1795), chirurgien et anatomiste français, chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Paris depuis 1788, apporte des soins à Louis XVII de France dont l'état se dégrade très vite. Le médecin s'avoue impuissant à soigner la tuberculose généralisée qui consume le petit prisonnier.

    Le 29 mai 1795 (10 prairial an III), le docteur Pierre Joseph Desault est pris d'une forte fièvre accompagnée de frissons à la suite d'une visite à Louis XVII, emprisonné à la Tour du Temple. Deux jours plus tard, il meurt brusquement à Paris, officiellement des suites d'une pneumonie.

    Le 1er juin 1795 : le docteur Pierre Joseph Desault succombe à une fièvre maligne. Il est remplacé par le chirurgien Philippe-Jean Pelletan (Paris 1747 - inhumé le 26 septembre 1829 à Bourg-la-Reine).

    le 20 prairial An III
    Le 8 juin 1795, l'état de Louis XVII empire brusquement vers 2 heures du matin.
    On envoie chercher le docteur Philippe-Jean Pelletan qui a vu l’enfant quelques jours auparavant. Après de longs mois d'agonie, Louis XVII décède vers 3 heures de l’après-midi dans les bras de Lasne, un de ses geôliers.
    Ses dernières paroles furent pour lui :

    « J'ai une chose à te dire...»

    Le 09 juin1795 : autopsie du corps de Louis XVII, pratiquée par le docteur Philippe-Jean Pelletan, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, assisté de différents médecins : Pierre Lassus (1741 - 1807), Dumangin et Jeanroy.
    L'examen médical du cadavre de Louis XVII qui permet de déterminer les causes de son décès révèle que l'enfant est mort d'une tuberculose généralisée.
    Profitant d’un instant d’inattention de ses collègues, le docteur Philippe-Jean Pelletan soustrait le cœur de l’enfant qu’il roule dans du son et le place dans son mouchoir avant de le cacher dans sa poche. Le docteur Philippe-Jean Pelletan qui a effectué l'autopsie du corps, ramène le coeur chez lui.
    De retour chez lui, il place le cœur dans un vase de cristal rempli d'esprit de vin - alcool éthylique. Ensuite Philippe-Jean Pelletan le dissimule derrière les livres de sa bibliothèque. Huit ou dix ans plus tard, l'alcool s'est évaporée. Le cœur, desséché, est conservé tel quel.

    Le cœur de l’enfant devient une relique précieusement enfermée dans un réceptacle en cristal.

    les funérailles de Louis XVII
    Après la mort de sa mère la reine Marie Antoinette, Louis XVII est abandonné, sans affection et sans aide ni soins.
    L'enfant est exposé à souffrir de plusieurs maladies et affections. Personne ne se soucie de lui et le jeune roi meurt dans la prison du Temple le 8 juin 1795 dans des conditions d’hygiènes déplorables.

    le 22 prairial An III
    Le 10 juin 1795 : le cortège funèbre de Louis XVII
    Vers 9 heures du soir, avant que ne tombe la nuit, le cercueil de Louis XVII est porté à bras d'hommes jusqu'au cimetière Sainte-Marguerite.


    Voir taille réelle

    La dépouille mortelle de Louis XVII est placée dans une fosse commune et elle ne recevra jamais de sépulture individuelle comme devait le prétendre, sous la Restauration, la veuve du fossoyeur Bertrancourt.

    La femme du fossoyeur racontera plus tard :

    « On le mit dans la fosse commune qui était la fosse de tout le monde, les petits comme les grands,
    les pauvres comme les riches. Tous y allaient, parce que soi-disant, tout le monde était égaux. »

    Pendant la nuit, le fossoyeur Valentin Bertrancourt retire le cercueil, décloue une planche et constate que le crâne a été scié. Il place ensuite le cercueil dans une bière en plomb qu’il marque d’une fleur de lys et il l’enterre le long de l’église avec une discrète inscription :

       L XVII 1785-1795   

    attendite et videte si est dolor sigut dolor meus

    Prêtez attention et voyez
    S'il est une douleur
    Pareille à la mienne

    Le petit Louis XVII décède dans sa cellule à l'âge de dix ans sans avoir régné. Il repose dans le cimetière de l'église Sainte-Marguerite à Paris.

    Suivant l'ordre dynastique, Louis-Charles fut considéré par les puissances coalisées et par son oncle, Louis Stanislas Xavier de France (1755 - 1824), comte de Provence, comme l'héritier de la Couronne de France sous le nom de Louis XVII dès la mort de son père guillotiné le 21 janvier 1793 sur la Place de la Révolution bien que son règne durant lequel il fut incarcéré dans la prison du Temple depuis 13 août 1792 ait été entièrement symbolique.

    N'ayant pas été sacré, Louis XVII ne fut pas roi de France.

    Beaucoup de bruits ont couru sur Louis XVII : il ne serait pas mort mais il se serait échappé. Ainsi, un Prussien nommé Naundorff va prétendre être Louis XVII. Histoire à suivre dans les prochains épisodes...

    Louis XVII n'est plus ; feu Louis XVII est ici ; son corps est dans la terre ; son âme au paradis mais son coeur n'est pas ici. Le coeur de l'enfant a été gardé par un médecin légiste. L'expertise ADN effectuée des années plus tard a prouvé que le coeur conservé dans le vase de cristal s'agit bien du coeur du fils de Marie-Antoinette décédé à la Tour du Temple.

    Les restes de la dépouille de Louis XVII ont été enterrés le 8 juin 2004 dans la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, un département français Code 93 situé dans la région Île-de-France.

    Louis XVII
    né Louis-Charles (1785-1795)
    roi de France et de Navarre de 1793 à 1795

    Louis-Charles de France, duc de Normandie
    né à Versailles le 27 mars 1785
    décédé à Paris le 8 juin 1795
    second fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette

    Inhumé à

    Basilique Saint Denis Nécropole Royale
    2 Place de la Légion d'Honneur
    93200 Saint-Denis

    Le site de la basilique Saint-Denis est desservi par les transports en commun :

    Transport urbain métropolitain par la station Basilique de Saint-Denis sur la ligne 13 du métro de Paris et par la station de tramway Basilique de Saint-Denis de la ligne T1 du tramway d'Île-de-France.

    RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens)plusieurs lignes : 153 - 239 - 253 - 168 - 255 - 254 - 256 - 268

    Réseau de bus CIF (Les Courriers de l'Île-de-France)la ligne 11 qui assure l'itinéraire Saint-Denis - Porte de Paris (Métro 13) ↔ Goussainville - Victor Basch

    Le service de bus de nuit d’Île-de-France Noctilien N 44qui assure l'itinéraire Gare de l'Est ↔ Pierrefitte - Stains RER

    ๑۩═══════════۩๑

    Sophie de France (1786-1787)

    La seconde fille et la dernière des quatre enfants de Louis XVI et de Marie-Antoinette, Marie-Sophie-Hélène-Béatrice est née le 9 juillet 1786 au château de Versailles. Appelée Sophie-Béatrice et surnommée « la petite Sophie » elle meurt de convulsions le 19 juin 1787.

    Elle n'avait que 11 mois ; Sophie était encore un bébé.

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       Ses titres monarchiques   
    Précédé par Louis Auguste de France Suivi par

    son père
    Louis de France (1729-1765)

    Louis-Ferdinand de France
    né le 4 septembre 1729
    au château de Versailles
    mort le 20 décembre 1765
    au château de Fontainebleau
    Dauphin de France
    1765-177

    son fils
    Louis-Joseph de France (1781-1789)

    Louis Joseph Xavier François
    né le 22 octobre 1781
    au château de Versailles
    décédé le 4 juin 1789
    au château de Meudon

    son grand-père
    Louis XV, dit le « Bien-Aimé »
    né le 15 février 1710
    au château de Versailles
    décédé le 10 mai 1774
    au château de Versailles
    Roi de France et de Navarre
    1774 - 1791
    Convention nationale
    son grand-père
    Louis XV, dit le « Bien-Aimé »
    né le 15 février 1710
    au château de Versailles
    décédé le 10 mai 1774
    au château de Versailles
    Roi des Français
    1791-1792
    Convention nationale
    son grand-père
    Louis XV, dit le « Bien-Aimé »
    né le 15 février 1710
    au château de Versailles
    décédé le 10 mai 1774
    au château de Versailles
    Coprince d'Andorre
    1774-1792
    Napoléon Bonaparte
    né le 15 août 1769
    à Ajaccio, en Corse
    mort le 5 mai 1821
    sur l'île Sainte-Hélène
    son grand-père
    Louis XV, dit le « Bien-Aimé »
    né le 15 février 1710
    au château de Versailles
    décédé le 10 mai 1774
    au château de Versailles
    Succession royaliste
    1774-1793
    son fils
    Louis-Charles de France
    le 27 mars 1785
    au château de Versailles
    décédé le 8 juin 1795
    à Paris

    ๑۩๑8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888๑۩๑

       ses résidences   

    ๑۩๑8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888๑۩๑

    ๑۩≈۩≈۩≈۩≈۩≈۩≈۩≈۩๑

    le château de Versailles
    et
    le palais des Tuileries

    ๑۩≈۩≈۩≈۩≈۩≈۩≈۩≈۩๑

    le château de Versailles

    Adresse
    Château de Versailles
    Place d'armes
    78000 VERSAILLES
    01 30 84 74 00

    En train RER C depuis Paris — Arrivée en gare de Versailles rive gauche

    • le réseau transilien TSNCF version imprimable

    En train de Paris gare Montparnasse ou gare Saint-lazare

    • Arrivée en gare de Versailles Chantiers depuis Paris gare Montparnasse
    • Arrivée en gare de Versailles Rive droite depuis Paris gare Saint Lazare

    En voiture
    Autoroute A13 sortie Versailles Château
    Stationnement des voitures (stationnement payant)
    Cartes de la place d’armes, allée de Bailly, Grand Trianon et Petit Trianon

    ╠۞╣███████████████████████████████████████████████████████╠۞╣

    le palais des Tuileries

    Le site du palais des Tuileries est desservi par les stations de métro Concorde sur les lignes 1, 8 et 12 du métro de Paris, et Tuileries sur la ligne 1 du métro de Paris.

    ╠۞╣███████████████████████████████████████████████████████╠۞╣

    ╠۞╣███████████████████████████████████████████████████████╠۞╣


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