• République arabe d'Égypte

    Drapeau de l'Égypte

    Le drapeau de l'Égypte sous sa forme actuelle a été adopté seulement le 4 octobre 1984. Il se compose de trois bandes horizontales, rouge, blanche et noire, avec l'emblème national de l'Égypte, l'Aigle de Saladin au centre de la bande blanche.

    La couleur .rouge. renvoie à l'époque qui précède la révolution du peuple égyptien le 23 juillet 1952.
    En 1952, un coup d'État militaire renversa le roi Farouk Ier d'Égypte. Ce coup d'État, perpétré sans verser de sang, est symbolisé par la couleur .blanche. du drapeau égyptien. Enfin, le .noir. représente la fin de l'oppression des rois et des colons britanniques sur le peuple égyptien.

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    Pour signaler son autonomie vis-à-vis de la Sublime Porte, ainsi que son ambition de concurrencer le sultan ottoman pour la domination de la totalité de l’Empire ottoman, Méhémet Ali (1769-2 août 1849), le vice-roi d'Égypte, introduisit un drapeau rappelant fortement celui des Ottomans, avec trois croissants et étoiles blancs sur fond rouge, peut-être pour symboliser les victoire de ses armées sur trois continents (Afrique, Asie et Europe), ou ses possessions d'Égypte, de Nubie et du Soudan.


    Drapeau de l'Égypte sous Mehemet Ali et ses successeurs (1805-1922)

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    La Sublime Porte (Babi Ali)
    [ porte la plus élevée ]
    Ce terme désigne initialement le palais impérial de Topkapi à Istanbul, la plus grande ville de Turquie.

    Le Sérail (palais) de Topkapi est le siège du gouvernement et la résidence des sultans ottomans. Il désigna par la suite le bureau du grand vizir.



    TURQUIE - Istanbul
    Le Palais de Topkapi
    Topkapi Sarayi


    Le mot turc « kapi » désigne une porte, mais aussi le palais du sultan d'où parfois l'expression « porte ottomane », puis le palais du grand vizir et enfin le siège du gouvernement.
    Les troupes du sultan étaient désignées par l'expression « kapi kullari », c'est-à-dire « les esclaves de la Porte ».
    À partir de 1654, le grand vizir fut doté d'un palais particulier où se tinrent les séances du divan ou Conseil du gouvernement.
    Le palais fut d'abord appelé « Pasa kaposi », palais du Pacha, puis « Bab-i Âli », la « Sublime Porte », nom sous lequel les Occidentaux ont englobé à la fois le palais du sultan, la cour ottomane, le gouvernement et finalement l'État ottoman lui-même.

    Sublime Porte est le nom de la porte d'honneur monumentale du Grand Vizirat à Istanbul, siège du gouvernement du Sultan à l'époque ottomane. Il est parfois utilisé pour désigner l'Empire ottoman, la ville d’Istanbul, ou la Turquie actuelle.

    La Sublime Porte, durant la période Ottomane


    Bâb-ı Âli
    Vikipedi, özgür ansiklopedi


    Le temps des révolutions
    3 novembre 1839
    La Sublime Porte se réforme

    Méhémet Ali
    Méhémet-Ali ou Mohammed-Ali (en arabe Mohammad 'Ali), né à Kavala (Roumélie - Macédoine) en 1769 - mort au Caire le 2 août 1849, fut Vice-roi d'Égypte (1804-1849) fondateur de l'Égypte moderne. Sa famille était d'origine albanaise.


    Mehemet Ali, vice-roi d'Égypte (1804-1849)

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    Roumélie (Macédoine)
    Roumélie, région historique et province ottomane de la péninsule des Balkans, qui englobait l'Albanie, la Bulgarie, la Grèce, l'ancienne république yougoslave de Macédoine, la Serbie et la Turquie d'Europe actuelles. La province occupait les provinces romaine et byzantine de la Thrace et de la Macédoine.
    En 1878, aux termes du congrès de Berlin, une partie de la Roumélie devint autonome et forma la principauté de la Bulgarie tandis que la Roumélie orientale demeurait sous le contrôle turc.
    En 1885, la Bulgarie annexa la Roumélie orientale.
    Les deux parties de la Roumélie furent officiellement unifiées en 1908.
    Carte de Roumélie (1801)
    L'Empire ottoman
    Les Janissaires
    Janissaires (en turc, Yeni Ceri, « nouvelle troupe »), infanterie régulière de l'armée ottomane, créée sous le règne de Murat Ier (1359-1389), et qui fut dissoute au XIXe siècle.

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    La domination anglaise (1882-1952)

    L'impérialisme britannique en Égypte 1882-1914 : en 1882, les forces britanniques occupèrent le pays avivant la flamme du nationalisme égyptien.

    Protectorat britannique sur l'Égypte (1882 à 1922) : 1914 Instauration officielle du protectorat anglais
    L'Angleterre est en guerre contre la Turquie.

    Dans le cadre de la Première Guerre mondiale, pour contrer l'Empire ottoman, le Royaume-Uni impose son protectorat le 19 décembre 1914 sur
    l'Égypte dont ils sont maîtres depuis 1882 en destituant le khédive Abbas II Hilmi, en vacances en Turquie depuis l'été 1914, pour le remplacer par son oncle le sultan Hussein Kamal Pacha (21 novembre 1853 - 9 octobre 1917), en arabe سلطان حسين كامل. Le Royaume-Uni se fait représenter par un haut commissaire : sir Milne Cheetham (1869-1938).
    Le 9 janvier 1915
    sir Henry McMahon (1862-1949) fut nommé haut commissaire en Égypte.
    Les Ottomans envoient en janvier 1915 une armée de 80000 hommes contre l'armée britannique en espérant la battre et ainsi reprendre en main l'Égypte, mais elle est défaite le 3 février 1915 à Toussoun près du canal de Suez par les Britanniques.

    1892-1914 Règne d’Abbas II, fils aîné de Tewfik
    Abbas II Hilmi
    <nobr></nobr>
      Abbas Hilmi II, Khédive d’Égypte
    Né à Alexandrie en Égypte le 17 juillet 1874
    Décédé à Suíça, Genebra le 20 décembre 1944
    ............................PARENTS............................
    Père : Mohammed Tewfik, Khedive of Egypt * 1852
    Mère : Amina Ilhami * 24.05.1858
    ............................MARIAGES............................
    Marriage I : Ikbal Hanim * 22.10.1876
    <nobr></nobr>
    <nobr></nobr>
    Marriage II : 28 février 1910
    <nobr></nobr>Marianne May, countess Török de Szendrö * 15.06.1877
    ............................ENFANTS............................
    Enfants issus du mariage I :
    Enfants issus du marriage II : pas d'enfants

    Abbas II Hilmi (1874-1944), dernier khédive (vice-roi turc) d’Égypte (1892-1914).
    Abbas Hilmi Pacha — de son véritable nom — succéda à son père, Tawfiq sur le trône d'Égypte en 1892. Au début de son règne, il s'opposa à l'ingérence britannique dans les affaires égyptiennes.

    15 janvier 1893 : Le khédive d'Égypte Abbas II Hilmi chasse son ministre Mustafa Fahmi Pacha (1840-1914)
    qu’il juge trop lié aux Britanniques et le remplace par son oncle Hussein... En 1895, toutefois, le Khédive Abbas II Hilmi fut contraint de nommer ministre Mustafa Fahmi Pacha (1840-1914) favorable aux intérêts des Britanniques. L’occupation britannique apparaît définitive.
    Durant son règne en Égypte, Abbas Hilmi Pacha reconquit le Soudan (1898) ; de plus, la construction du chemin de fer menant à Khartoum (Soudan), fut achevée en 1899, ainsi que le premier barrage d'Assouan en 1902. Abbas II Hilmi se rangea du côté des Ottomans et appela les Égyptiens à combattre les Britanniques pendant la Première Guerre mondiale. Il fut déposé en 1914, lorsque le Royaume-Uni plaça l'Égypte sous protectorat le 19 décembre 1914, et remplacé par son oncle Hussein Kamal.
    Le 12 mai 1931, il renonce à son titre.
    Abbas II Hilmi passa le reste de sa vie en exil.

    Hussein Kamal


    Hussein Kamal Pacha
    En arabe
    سلطان حسين كامل, né le 21 novembre 1853 - décédé le 9 octobre 1917, est un sultan d'Égypte.
    Second fils d'Ismaîl Pacha, Hussein Kamal Pacha fut président de l'Assemblée législative d'Égypte en 1909. Il remplaça son neveu
    Abbas II Hilmi (1874-1944), khédive d'Égypte destitué en 1914 par les Britanniques.
    Hussein Kamal Pacha maintint l'Égypte dans l'état de neutralité pendant la Première Guerre mondiale, un conflit mondial qui se tint principalement en Europe de 1914 à 1918.

    1898 : Naissance du Parti nationaliste
    Il est fondé par Mustapha Kamil
    qui crée en 1900 le journal Al – Liwa, « L’Étendard ».


    Mustafa Kamil Pacha
    En  arabe مصطفى كامل
    Homme politique égyptien
    Né le 14 août 1874, mort le 10 février 1908

    Journaliste et avocat, Mustafa Kamil
    pacha, libéral éclairé, tout en militant pour l'indépendance de l'Égypte n'a jamais été totalement hostile au gouvernement ottoman en qui il voit une sauvegarde contre la dure occupation de l'Égypte par les Britanniques depuis 1882. Réunissant autour de lui des libéraux, juristes pour la plupart, il milite pour la promulgation d'une constitution.
    Se considérant comme l'héritier spirituel d'‘Urabi pacha, chef de la révolte de 1880, il se dépense, jusqu'à sa mort, pour l'évacuation du pays par les troupes de Londres.

    Mustafa Kamil pacha exercera une forte influence sur les nationalistes libéraux égyptiens, sur Nasser en particulier.

    1907 : Création de L’Umma ou « Parti du Peuple » par des nationalistes libéraux et laïques convaincus qu’il faut accepter de négocier avec les Anglais pour obtenir l’indépendance.

    19 décembre 1914 : L’Angleterre profite de l’entrée en guerre de la Turquie aux côtés des Centraux pour imposer à l’Égypte un statut de protectorat.
    Les Britanniques déposent le khédive Abbas II Hilmi, qu’ils jugent trop indépendant, et le remplacent par son oncle Hussein Kamal qui prend le titre de sultan pour bien confirmer la fin de toute dépendance de l’Égypte par rapport aux Ottomans.
    L’Angleterre est représentée au Caire par un haut-commissaire ; le premier sera Sir Arthur Henry Mac-Mahon.

    3 février 1915 : Les forces turques de Djemal Pacha qui, venues de Syrie, se sont avancées en janvier 1915 dans le Sinaï¨pour attaquer le canal de Suez, sont contraintes au repli après l’échec subi à Toussoun.

    Ahmed Djemal Pacha
    Naissance : 6 mai 1872 à Lesbos (Midili), Grèce (Empire Ottoman)
    Décès : 21 juillet 1922 (à50ans) à Tbilissi, Georgie
    Origine : Grèce

    Grade : Général de corps d’armée
    Service : 1905 - 1922
    Conflits : Guerres des Balkans et Bataille de Sarikamis

    Commandement : 1914 - 1918
    Commandant en chef de l’Armée ottomane
    Faits d'armes : Aucun
    Distinctions : Aucune
    Hommage : Aucun

    Autres fonctions :

    • Administrateur au gouvernement ottoman
    • Inspecteur ferroviaire
    • gouverneur de Bagdad
    • Colonel
    • ministre d
    • Ministre de la Défense (marine)
    • Élu des Jeunes-Turcs

    Djemal Pacha
    Ahmed Djemal naît le 6 mai 1872 à Midilli, d'un père pharmacien dans l'armée. Il étudie à l'académie militaire d'Istanbul. En 1898, il prend contact avec le Comité Union et Progrès (CUP), hostile au sultan.
    Il exerce différentes fonctions militaires.
    Ahmed Djemal devient gouverneur de Bagdad, commandeur d'Istanbul, puis ministre des travaux publics du gouvernement CUP en 1913. Il est nommé au ministère de la Marine en février 1914. Djemal se rangera du côté d’Enver et de Talaat pour rejoindre le camp germanique durant la Première Guerre mondiale. Le CUP contrôle alors les postes clés de l’Empire ottoman grâce au triumvirat Jeune-Turc constitué par les trois hommes (Djemal - Enver - Talaat).
    Ahmed Djemal Pacha (Ahmet Cemal Pasa en turc) et le génocide différé

    Jeunes-Turcs
    Il reviendra à Djemal de superviser la phase finale de la déportation des survivants arméniens.
    Le massacre des Arméniens par les Turcs, pendant la Première Guerre mondiale, est le premier génocide du XXème siècle. Il débute le 24 avril 1915 à Istanbul, capitale de l'empire ottoman, avec l'assassinat de 600 notables arméniens sur ordre du gouvernement turc.
    A la fin de l'été 1915, les deux tiers des Arméniens de Turquie, soit environ 1,2 millions de personnes, ont péri dans des conditions généralement épouvantables.
    Les nationalistes turcs se sont emparés du pouvoir quelques années plus tôt à Istanbul.
    Après l'entrée de la Turquie dans la Grande Guerre, les Russes envahissent l'Asie mineure. Les Turcs battent en retraite et, exaspérés, ils multiplient les violences à l'égard des Arméniens de Turquie, coupables à leurs yeux d'être favorables aux envahisseurs chrétiens.
    La ville de Van se soulève et proclame un gouvernement arménien autonome. Les nationalistes turcs saisissent ce prétexte pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens. Le ministre de l'Intérieur Talaat Pacha ordonne l'assassinat des Arméniens d'Istanbul puis des Arméniens de l'armée. C'est ensuite le tour des nombreuses populations arméniennes de l'est du pays.
    Voici le texte d'un télégramme du ministre :
    « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici. »
    Les Arméniens sont tués sur le champ par l'armée ou réunis en longs convois et déportés vers le sud, sous le soleil de l'été, sans vivres et sans eau, avec la mort au bout du voyage...
    C'est dans le cadre du génocide des Arméniens que le terme « crimes contre l'humanité » a pour la première fois été utilisé. Le 23 mai 1915, la Grande-Bretagne, la France et la Russie ont conjointement adressé une mise en garde au gouvernement Jeune-Turc, dans les termes suivants :
    « Depuis un mois environ, la population kurde et turque d'Arménie procède, de connivence et souvent avec l'appui des autorités ottomanes aux massacres des Arméniens. De tels massacres ont lieu vers la mi-avril à Erzerum, Tertchan, Eguine, Bitlis, Mouch, Sassoun, Zeïtoun et dans toute la Cilicie. Les habitants d'une centaine de villages des environs de Van ont été assassinés et le quartier arménien est assiégé par des populations kurdes. En même temps, à Constantinople, le gouvernement ottoman a sévi contre la population inoffensive. En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime porte qu'ils tiendront personnellement responsables des dits crimes tous les membres du gouvernement ottoman, ainsi que ceux des agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres. »
    Source : agence Havas
    En novembre 1918, Djemal Pacha s’enfuit en Allemagne à bord du Lorelei, en compagne d’Ismaïl Enver Pacha et de Mehmed Talaat Pacha.

    13 novembre 1918 : Trois parlementaires égyptiens, Saad Zaghloul, Ali Chaaraoui et Abdelaziz Fahmy, demandent à Sir Reginald Wingate
    (né le 26 février 1903 - mort le 24 mars 1944), haut-commissaire britannique en Égypte, l’autorisation d’aller plaider la cause de l’indépendance égyptienne devant la Conférence de paix de Paris de 1919 qui doit se tenir à Paris du 12 janvier au 28 juin 1919.
    Responsable du Foreign Office
    , Lord Balfour (25 juillet 1848 – 19 mars 1930)  refuse. Saad Zaghloul, Ali Chaaraoui et Abdelaziz Fahmy, les trois leaders du Wafd sont arrêtés et exilés.
    Une vague d’agitation sans précédent se déclenche alors dans tout le pays. Les sabotages se multiplient, trente Anglais et un millier d’Égyptiens sont tués au cours des troubles qui suivent.
    Lord Balfour (1848-1930)
    homme politique britannique (XIXème siècle)

    Le 2 novembre 1917,
    fut signé un traité qui rentrera dans l’Histoire comme étant la porte ouverte à la légitimité d’une terre pour le peuple juif.
    La déclaration Balfour est une lettre envoyée le 2 novembre 1917 par Lord Arthur James Balfour, ministre britannique des affaires étrangères à Lord Walter Rothschild, représentant des juifs britanniques.
    Arthur James Balfour annonce que le gouvernement britannique « envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ».

    La déclaration Balfour
    Cher Lord Rothschild,
    J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie avec les aspirations sionistes, soumise au cabinet et approuvée par lui.
    Le gouvernement de Sa Majesté regarde favorablement l'établissement en  Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civils et religieux des communautés non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politiques dont les Juifs disposent dans tout autre pays.
    Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

    La déclaration de Balfour était le résultat de plusieurs facteurs.
    Elle était en partie due aux efforts du Dr Haim Weizmann ou Chaim Weizmann


    (27 novembre 1874 - 9 novembre 1952), qui avait gagné la faveur du gouvernement britannique par son travail pour améliorer la fabrication de l'acétone nécessaire à l'effort de guerre. Elle a reflété les efforts clandestins de N.I.L.I en Hébreu נילי - les initiales de Netzah Israël Lo Yeshaker,  נצח ישראל לא ישקר "Le protecteur d'Israël n'est pas trompeur" ou "L'éternité d'Israël ne mentira pas", verset tiré du Livre de Samuel I - 15/29, pour faciliter la conquête britannique de la Palestine. Elle a exprimé les sentiments personnels de Lord Balfour et d'autres responsables britanniques, qui étaient favorables au sionisme et ont préconisé une restauration des juifs en Palestine. Elle était partiellement due aux craintes britanniques que les Allemands publieraient une déclaration semblable et l'exploiteraient pour gagner la faveur des juifs, imaginés très puissants. Elle réalisait aussi le souhait britannique d’utiliser la Palestine comme une base protégeant le canal de Suez.
    Curieusement, la déclaration Balfour a été fortement contrée par les Juifs anti-Sionistes au sein même du gouvernement britannique.
    Edwin Samuel Montagu
    , un Juif anti-Sioniste, membre du cabinet, publia un manifeste (version anglaise) déclarant la déclaration « anti-sémite ». Montagu croyait que l'existence d'un État juif soulèverait des doutes au sujet de la fidélité des Juifs de la Diaspora à leurs pays, et créerait une pression forçant les Juifs à émigrer en Palestine contre leur volonté. À cause de la réaction de Montagu, la lettre fut modifiée : « l’établissement de la Palestine comme foyer national des Juifs » a été changé en « l’établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif ».
    Les Arabes ont protesté que l'établissement de la Palestine comme un foyer national juif s’opposait aux promesses qui leur avaient été faites dans les lettres échangées par Husayn ibn ‘Ali (chérif de la Mecque) et sir Arthur Henry Mac-Mahon. Henry Mac-Mahon est un homme politique britannique, qui négocia avec le chérif Husayn ibn 'Ali lors de la rébellion arabe contre l'empire ottoman durant la Première Guerre mondiale.
    Les Français constataient que la déclaration Balfour contredisait l'accord Sykes-Picot de 1916.
    Le 23 novembre 1915, François George Picot arrive dans la capitale britannique pour négocier avec les Anglais. Fils d’une famille coloniale, il représente le point de vue politique du « parti syrien » en France, selon lequel la Syrie et la Palestine, considérées alors comme un seul pays, sont propriété française pour des raisons historiques, économiques et culturelles.
    Lors des négociations, Picot fait prévaloir que la France doit exercer un contrôle direct sur les régions côtières et un contrôle indirect sur le reste de la Syrie (par le biais d’un régime fantoche) et sur le territoire s’étendant à l’est jusqu’à Mossoul
    .
    Les dispositions de l’accord, signé le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni à Downing Street
    (une rue sise à  Whitehall dans le centre de Londres où se situent les résidences du Premier Ministre britannique et de son Chancelier de l'Échiquier) entre François Georges-Picot (21 décembre 1870 - 20 juin 1951) et sir Mark Sykes (1879 - 1919) semblent satisfaire ces demandes.
    Source AVIS
    Copyright par MidEastWeb pour la coexistence R.A. 2006
    Saad Zaghloul

    Saad Zaghloul (arabe سعد زغلول) appelé Sa'ad Zaglul, Sa'd Zaghlul Pasha ibn Ibrahim, etc., né en juillet 1859 et mort le 23 août 1927, était un homme politique égyptien.
    Après avoir dirigé le parti Wafd, Saad Zaghloul devient Premier Ministre le 26 janvier 1924 jusqu'au 24 novembre 1924. Il est le grand frère de Ahmed Fathi Zaghloul (avocat) et a lutté comme son frère pour l'indépendance de l'Égypte.

    Son combat contre l'occupation anglaise

    Saad Zaghloul (arabe سعد زغلول) devient le leader des nationalistes égyptiens qui demandent l'indépendance de l'Égypte dès 1918. Les britanniques ont tenté d'affaiblir la cause nationaliste égyptienne en arrêtant Saad Zaghloul, mais cette arrestation a causé des violences et des émeutes en Égypte.
    Le 9 mars 1919, ce que beaucoup d'égyptiens appellent la première révolution a éclaté en Égypte. Les protestations ont éclatées au Caire et se sont propagées dans tout le pays. Les égyptiens se sont encore plus révoltés après l'expulsion de Zaghloul et de trois autres dirigeants du Wafd vers l'île de Malte. Le bilan des trois semaines d'émeutes est de plus de 800 égyptiens tués. Les britanniques décident de libérer Zaghloul le 7 avril. Le 11 avril, le Wafd participe à la conférence de paix de Paris pour demander l'indépendance de l'Égypte, ils ont été déçus par les États-Unis qui ont soutenu l'idée de protectorat britannique du Royaume-Uni. Il rencontre une nouvelle foi les britanniques à Londres, mais les négociations se soldent par un échec, des émeutes éclateront une nouvelle fois en Égypte qui feront plus d'une centaine de morts. En 1921 il est de nouveau arrêté par les britanniques, et il se fait déporter à Aden, puis aux Seychelles.
    En 1922, après une forte pression populaire les britanniques acceptent de mettre fin au protectorat, mais c'est une décision symbolique puisqu'ils gardent le contrôle du ministère des affaires étrangères et de la défense.
    En 1923 il est de nouveau déporté à Gibraltar et il est rapidement libéré sous la pression populaire. Zaghloul participe aux élections de 1924 sous la bannière du Wafd, qu'il gagnera à une large majorité. Il devient premier ministre et démissionne la même année. Il devient président du parlement égyptien en 1926, un an avant sa mort. Personne en Égypte, hormis Nasser n'a eu une popularité comme celle qu'a eu Saad. Une statue est érigée en son honneur à Alexandrie.

    Wafd, parti politique égyptien
    Créé à la fin de la Première Guerre mondiale (1919), le Wafd prend part à la lutte contre l’occupant britannique aux côtés du roi Fouad dès 1923. Dirigé jusqu’en 1927 par Sa’d Zaghlûl, surnommé Zaghoul Pacha, ce mouvement politique réclame, outre l’indépendance, l’extension de l’administration de l’Égypte sur le Soudan ainsi que la nationalisation du canal de Suez.

    Fouad Ier
     
    né Ahmed Fouad en arabe فؤاد الاول
    26 mars 1868 - 28 avril 1936
     
    Buste du roi Fouad Ier au Musée du
    Palais d'Abedin, Le Caire, Égypte
    Pacha d'Égypte de 1917 à 1922, Fouad Ier devient le premier roi de l'Égypte moderne lors de son indépendance en 1922. Il régna jusqu'en 1936 et fut remplacé par son fils Farouk Ier.
    À la mort du souverain Fouad Ier en 1936,
    Saad Zaghloul (en arabe سعد زغلول) remporte les élections législatives et il gouverne jusqu’en 1937, ce qui lui laisse le temps de négocier les accords mettant fin au protectorat du Royaume-Uni.

    1919 : Révolte nationaliste égyptienne

    3 janvier 1919 : Accord Fayçal-Weizmann signé entre Fayçal ibn Hussein et Chaim Weizmann, à l'occasion de la conférence de paix de Paris de 1919. Fayçal ibn Hussein accepte, par cet accord, les termes de la déclaration Balfour à condition que les Britanniques tiennent leurs promesses d'indépendance faites aux Arabes pendant la guerre.
    Elles ne furent pas respectées et l'accord resta donc lettre morte.

    Certains ont vu dans cet accord, à l'issue de la Première Guerre mondiale, un début de coopération judéo-arabe pour le développement d'un foyer national juif en Palestine et d'une nation arabe sur la plus grande partie du Moyen-Orient.


    1918 - L'émir Fayçal Ier et Chaim Weizmann (à gauche, portant aussi une tenue bédouine en signe d'amitié)

    29 janvier 1919 : Le gouvernement égyptien refuse de s’associer au projet de royaume arabe présenté par l’émir hachémite Fayçal à la Conférence de la Paix.

    Conférence de paix de Paris (1919)
    La Conférence de paix de Paris de 1919 est une conférence internationale, organisée par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale afin de négocier les traités de paix entre les Alliés et les vaincus. La conférence débute le 18 janvier 1919 et elle se termine le 21 janvier 1920, avec entre temps quelques interruptions.
    Elle consacre la disparition de trois empires, l'empire allemand, l'empire d'Autriche-Hongrie et l'empire ottoman et la création de nouveaux États en Europe : renaissance de la Pologne, création de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie.
    Les colonies allemandes sont partagées entre le Royaume-Uni, la France et le Japon tandis que le Proche-Orient anciennement possession turque est divisé en mandats attribués par la Société des Nations à la France et à l'Angleterre.
    Des réparations de guerre sont exigées de l'Allemagne, qui voit son territoire à l'est amputé du couloir de Dantzig administré par la Pologne.


    Le Conseil des Quatre à la conférence de paix : Lloyd George, Vittorio Orlando, Georges Clemenceau, et Woodrow Wilson.

    Le Traité de Versailles de 1919 :
    Le 28 juin 1919, un traité entre l'Allemagne et les Alliés de la Première guerre mondiale (1914-1918) règle le sort territorial, économique et financier de l'Allemagne.

    En mars 1919, après l'arrestation et l'exil de Saad Zaghloul, Ali Chaaraoui et Abdelaziz Fahmy, les trois dirigeants du Wafd qui est un parti nationaliste égyptien réclamant l'indépendance, de graves troubles secouent l'Égypte causant un millier de morts égyptiens et trente du côté britannique.

    25 mars 1919 : Le maréchal Allenby, nommé haut-commissaire en Égypte, ordonne alors le retour des trois exilés pour ramener le calme.

    31 mars 1919 : Le maréchal Allenby  autorise Zaghloul Pacha à se rendre à la Conférence de la Paix.

    Le 21 février 1922, la Grande-Bretagne abandonne le principe du protectorat.

    Durant la révolte on put voir dans les rues le drapeau de Méhémet Ali ainsi qu'un drapeau vert portant un croissant et une croix (symbolisant l'union des musulmans et des coptes contre les Britanniques).


    Le premier véritable drapeau national de l'Égypte moderne fut adopté par décret royal en 1923, les Britanniques ayant officiellement reconnu l'indépendance du royaume d'Égypte en 1922. Il comprenait un croissant blanc et trois étoiles de la même couleur, sur fond vert.

    Drapeau du royaume d'Égypte (1922-1952)

    Les étoiles représentaient soit les trois parties du royaume (Égypte, Nubie et Soudan), soit les trois communautés religieuses du pays (musulmans, chrétiens et juifs).




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    Devise nationale
    Silence et patience, liberté, socialisme, unité

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    Ces trois couleurs .rouge - .blanche. - .noire. sont, avec le vert, les couleurs panarabes qu'on retrouve sur les drapeaux du Yémen, de la Syrie et de l'Irak.

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    État Nation très centralisé, l'Égypte est une démocratie parlementaire depuis 1977.
    Le Caire est la capitale administrative et économique du pays.
    L'aire métropolitaine (Greater Cairo Metropolitan Region) se compose de trois villes :
    1. Le Caire, dont le développement s'est effectué le long de la rive droite du Nil à partir d'un noyau historique ancien,
    2. la ville de Giza, située sur la rive gauche du Nil et qui a pris son essor dans l'après-guerre,
    3. la ville de Choubra al-Kheima, située au nord du Caire, qui regroupe 65 % de la population urbaine.
    L'espace régional du Grand Caire, Greater Cairo Region (GCR), inclut six villes petites et moyennes et 162 villages.



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