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    .......Asie.......



     

    Vers 442 avant Jésus-Christ, le Grec Hérodote découpe le monde en trois parties qu'il nomme en l'honneur de trois personnages de la mythologie grecque :
    1. l'Europe en l'honneur de l'Océanide Europe ou de la fille d’Agenor Europe,
    2. la Libye en l'honneur de Libye,
    3. et l'Asie (Ασία) en l'honneur de l'Océanide Asie, appelée Clymene.
    L'Asie sert alors à désigner l'Asie Mineure (Anatolie) ou, par opposition au monde grec ou égyptien, l'empire Perse.

    Le terme « Ασία » proviendrait lui-même de l'akkadien (w)aṣû(m) qui signifie « monter », « croître » en parlant du Soleil.
     
    Une autre explication de l'étymologie fait intervenir Homère qui mentionne dans 'l' Iliade un certain Asios, un Troyen, fils d'Hyrtacus.
    Le nom « Asios » dériverait d'Assuwa, un État confédéré situé dans l'Ouest de l'Anatolie et dont le nom proviendrait de l'hittite assu qui signifie « bon ».

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    SINCÈRES SALUTATIONS

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    Chronologie de la Révolution française

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    ๑۩ météorologie et agriculture

    Hiver doux.
    Printemps frais.
    Échaudage des blés en mai-juin, dommage causé aux céréales  par un excès de chaleur. Récolte catastrophique. Un orage de grêle ravage toutes les campagnes céréalières entre Loire et Rhin le 13 juillet 1788. La sécheresse sévit dans les régions méridionales. Vendanges précoces. De mauvaises récoltes passées et une prévisible mauvaise récolte de l'année amènent une flambée des prix du pain, base de l'alimentation.
     

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      La France sous Louis XVI  
                  (1774-1788)            

    ๑۩  1774
    Début du règne de Louis XVI de France qui prend fin le 10 août 1792.

    En 1774 après la mort du roi Louis XV le Bien-Aimé, la France est gouvernée par un nouveau monarque

     Louis XVI (Versailles 1754 - Paris 1793) 

    Orphelin de son père à l'âge de onze ans et de sa mère à l'âge de treize ans
    Fils du Daphin Louis-Ferdinand de France (né le 4 septembre 1729 au château de Versailles - mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau) et de Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe (née le 04 novembre 1731 en Pologne - décédée le 13 mars 1767 en France)
    Petit-fils de Louis XV le Bien-Aimé (né le 15 février 1710 au château de Versailles - mort le 10 mai 1774 au château de Versailles), roi de France de 1715 à 1774
    Louis Auguste devient Dauphin de France dès l’âge de douze ans après la mort de son père qui devait être l'héritier du trône de France.

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    10 mai 1774 : Mort de Louis XV (Versailles, 15 février 1710 – Versailles, 10 mai 1774)

    Louis XV, dit le « Bien-Aimé » meurt à 69 ans de la petite vérole au château de Versailles, dans l'indifférence du peuple et la réjouissance d'une partie de la cour.

    Un règne de 59 ans (1715 - 1774) s’achève.

    Louis XV laisse le trône à son petit-fils Louis Auguste de France, fils de Louis-Ferdinand de France, le Dauphin (né le 04 septembre 1729 au château de versailles – mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau), l'aîné des deux fils du roi Louis XV.

    Louis XV reste une des figures les plus attachantes de sa lignée. Fin, sensible et généreux, mais faible de caractère, le roi des Français de 1715 à 1774, Louis XV n'a pas su moderniser le pays ni prendre en compte les nouvelles attentes du peuple.

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    « Le roi Louis XV est mort. Vive le roi ! »

    10 mai 1774 : Louis XVI, roi de France

    Petit-fils de Louis XV qui vient de décéder, Louis XVI accède au trône de France, en compagnie de son épouse, Marie-Antoinette.

    Louis XVI est un roi bon et intelligent qui prend les rênes du pouvoir. Mais il souffre d’une timidité presque handicapante qui l’empêche de s’imposer véritablement.

    Le roi choisit des ministres réformateurs (juillet-août 1774).

    Au bout de quelques années, le royaume souffrira d’une crise financière catastrophique, causée notamment par la guerre d’Indépendance américaine et également attribuée aux dépenses capricieuses de la reine.

    La situation empire jusqu’à l’éclatement de la Révolution française en 1789.

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    12 mai 1774 : Maurepas (1701-1781) devient conseiller intime du roi Louis XVI.

    Jean Frédéric PHÉLYPEAUX, comte de Maurepas (une commune française - Code Postal 78310 dans le département des Yvelines), né à Versailles le 09 juillet 1701 - mort à Versailles le 21 novembre 1781

    Ministre d'État de Louis XVI de 1774 à 1781

    Dès son avénement en mai 1774, Louis XVI nomme Jean Frédéric PHÉLYPEAUX, comte de Maurepas, ministre d'État. Il ne fut pas nommé principal ministre en titre, mais il eut la préséance dans le Conseil.

    Jean Frédéric PHÉLYPEAUX de Maurepas se présentait comme le Conseiller sage et digne de confiance du jeune roi Louis XVI.

    Maurepas fit nommer Turgot aux finances, Malesherbes à la Maison du Roi et Vergennes aux Affaires étrangères.

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    Néanmoins, Maurepas commit l'erreur de rappeler les Parlements, qui avaient été suspendus par René Nicolas Charles Augustin de Maupeou en 1771, remettant en selle le pire ennemi du pouvoir royal.

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    Sous le règne de Louis XV, René Nicolas Charles Augustin de Maupeou, né à Montpellier le 25 février 1714 - mort à Le Thuit dans l'Eure le 29 juillet 1792, marquis de Morangles et de Bully, vicomte de Bruyères-le-Châtel, premier président du parlement de Paris de 1743 à 1757, garde des Sceaux de 1763 à 1768, très attaché à l'autorité royale, imposa une réforme de la justice visant à sauver l’autorité du roi.

    Cette mise au pas de la justice valut à René Nicolas Charles Augustin de Maupeou la haine des magistrats, mais aussi sa disgrâce et l’oubli de tous.

    Nommé chancelier de France par Louis XV en 1768 Maupeou contribua à la disgrâce de Étienne François, duc de Choiseul en 1770.

    Avec  Joseph Marie Terray , l’abbé commendataire de Molesmes et Troarn, seigneur de La Motte-Tilly CP 10400 dans le département de l'Aube et la région Champagen-Ardenne, homme d'État français né le 9 décembre 1715 à Boën-sur-Lignon CP 42130 dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes - mort à Paris le 18 ou le 22 février 1778, dernier contrôleur général des Finances de Louis XV (1771-1774), et  le duc d’Aiguillon

    Emmanuel Armand de Vignerot du Plessis , comte puis duc d'Agenois, prince de Portien et comte de Saint-Florentin — né le 31 juillet 1720 - mort le 1er septembre 1788 — pair de France en 1750, militaire et homme d'État français, Maréchal de camp, Gouverneur d'Alsace puis Commandant en chef de Bretagne de 1753 à 1768, nommé Secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 1771 à 1774 et momentanément Secrétaire d’État de la Geurre à la fin du règne de Louis XV, René Nicolas Charles Augustin de Maupeou forma un triumvirat (un triumvirat est un groupe de trois personnes qui partagent le pouvoir) autoritaire et réformateur.
    Ils entamèrent la lutte contre l’opposition parlementaire.
    Le parlement de Paris poussant la rébellion jusqu'à la grève, René Nicolas Charles Augustin de Maupeou exila les récalcitrants et il obtint du roi Louis XV une grande réforme judiciaire en 1771, abolissant la vénalité des charges, instaurant la gratuité de la justice et créant des conseils supérieurs pour remplacer le parlement de Paris. Ce « parlement Maupeou » fonctionna correctement, mais en 1774 Louis XVI renvoya Maupeou et rétablit le régime antérieur. Nonobstant Emmanuel Armand de Vignerot du Plessis fut disgrâcié sous Louis XVI.
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    Le jeune Louis XVI appelle auprès de lui le vieux Maurepas, disgracié depuis 1749, qui se sépare des ministres de son prédécesseur, le triumvirat formé par le chancelier Maupeou, l'abbé Terray et le duc d'Aiguillon, qui, par sa politique autoritaire, avait restauré l'autorité royale. L'ancien Parlement de Paris, supprimé depuis 1770, est de nouveau rétabli.

    Jaloux de son ascendant sur Louis XVI, Maurepas intrigua contre Turgot dont la disgrâce en 1776 fut suivie après six mois de troubles par la nomination de Necker.

    En 1781 Maurepas se détourna de Necker comme il s'était détourné de Turgot.

    Maurepas mourut à Versailles le 21 novembre 1781 âgé de 80 ans.

    « Le comte de Maurepas », note le prince de Montbarrey, « le premier quart d'heure de son installation, eut l'air d'occuper une place qu'il n'avait jamais quittée. »

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    5 juin 1774 : Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières est nommé ministre de la guerre.

    Issu d'une famille originaire de Provence, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières, comte du Muy, comte de Grignan, né le 23 septembre 1711 au Muy (une commune française Code Postale 83 490 située dans le département du Var et dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur) - mort à Versailles le 10 octobre 1775, était un militaire et homme d'État français.

    Membre de l'Ordre du Saint-Esprit en 1764

    Ancien menin, gentilhomme affecté particulièrement à la personne de Louis-Ferdinand de France (né en 1729 à Vesrsailles - mort en 1765 à Fontainebleau), père de Louis XVI roi de France, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières était resté si attaché au Dauphin qu'il demanda à être enterré à ses pieds à Sens. Ce trait était bien fait pour plaire à Louis XVI.
    Aussi Jean Frédéric PHÉLYPEAUX, comte de Maurepas, ministre d'État de Louis XVI, le fit-il nommer secrétaire d'État à la Guerre le 5 juin 1774. Sous l'Ancien Régime, le secrétaire d'État à la Guerre était le responsable et conseiller du roi au sujet des affaires militaires.

    Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières fut maréchal de France en 1775.

    Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières était un esprit rétrograde et borné, mais il était homme de devoir, intègre et sans intrigue.
    Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre

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    20 juillet 1774 : Turgot à la Marine

    Anne Robert Jacques Turgot (né à Paris le 10 mai 1727 - mort à Paris le 20 mars 1781), baron de Laulne (50430 - une commune française située dans le département de la Manche et dans la région Basse-Normandie), était un économiste et homme politique français.

    Mère : Madeleine Françoise Martineau de Brétignolles (1698 - 1764)

    Père : Michel-Étienne Turgot (1690 - 1751), marquis de Sousmont, seigneur de Bons, de Ussy, de Brucourt, prévot des marchands de Paris de 1759 à 1740 sous le règne de Louis XV (1710 - 1774)

    Substitut du procureur au parlement de Paris, puis conseiller au Parlement, Anne Robert Jacques Turgot, baron de Laulne, est ensuite nommé intendant de Limoges en 1761. L’intendant Turgot transforme le Limousin grâce à ses réformes économiques et financières.

    Intendant de la généralité de Limoges de 1761 à 1774, Turgot améliore considérablement le réseau routier limousin, il relance l’économie limougeaude, il favorise la création et le développement d’industries dont l'industrie du textile, et celle du cuir. Mais le véritable tournant est celui de 1765 : un gisement de kaolin est découvert à Saint-Yrieix-la-Perche, à 40 km au sud de Limoges. L’industrie de la porcelaine est lancée.

    En France les généralités étaient des circonscriptions administratives de l’Ancien Régime.

    Le 20 juillet 1774, nommé ministre de Maurepas, le mentor du roi Louis XVI, Turgot devient secrétaire d'État à la Marine puis contrôleur général des Finances un mois plus tard.

    Secrétaire d’État de la Marine
    Du 20 juillet 1774 au 24 août 1774

    • Précédé par Pierre Étienne Bourgeois de Boynes, marquis de Boynes, comte de Gueudreville, marquis de Sains, baron de Laas, né le 29 novembre 1718 à Paris - mort le 19 septembre 1783 en son château de Boynes, était un magistrat et homme d'État français . Il fut Secrétaire d’État de la Marine de Louis XV.
    • Suivi par Antoine Raymond Juan Gualbert Gabriel de Sartine (ou Sartines), comte d’Alby (Barcelone, le 12 juillet 1729 – Tarragone, le 07 septembre 1801) était un homme politique français, conseiller en 1752, lieutenant criminel en 1755 au Châtelet à Paris, il était lieutenant général de police (1759–1774), puis ministre de la Marine sous Louis XVI.

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    21 juillet 1774 : Vergennes est nommé aux Affaires étrangères

    Charles Gravier, comte de Vergennes, né le 29 décembre 1719 à Dijon - mort le 13 février 1787 à Versailles, est un diplomate et homme d'État français.

    Secrétaire d'État des Affaires étrangères de Louis XVI de 1774 à 1787

    Conjointe

    Annette Duvivier (1730 - 1798)
    comtesse de Vergennes
    fille d'Henri Duvivier et de Maria Bulo de Péra

    Voir taille réelle

    Enfant : Jean-Charles Gravier, baron de Vergennes (1756-1827)

    Ministre français des Affaires étrangères de 1774-1787

    Avec l'accession de Louis XVI au trône de France en mai 1774, Maurepas ministre d'État de Louis XVI de 1774 à 1781, sur les conseils de l'abbé de Véri, choisit Charles Gravier comte de Vergennes comme Secrétaire d'État des Affaires étrangères au motif qu'il est « sans entours ».

    Devant tout à Maurepas, celui-ci escompte que le comte de Vergennes lui sera fidèle. Il a alors pour politique d'être en relations amicales avec l'Autriche, de limiter l'ambition de l'empereur Joseph II d'Autriche (13 mars 1741 - 20 février 1790), empereur du Saint-Empire romain germanique, de protéger la Turquie et de s'opposer à la Grande-Bretagne.

    Sa haine des Britanniques et son désir de se venger de la guerre de Sept Ans (conflit qui opposa principalement le Royaume de France au Royaume de Grande-Bretagne d’une part, l’Archiduché d’Autriche au Royaume de Prusse d’autre part entre 1756 et 1763) amène Charles Gravier de Vergennes à soutenir les colons américains lors de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique qui opposa les colons britanniques d'Amérique du Nord à la Grande Bretagne de 1775 à 1783. Il cède à la demande Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (né le 24 janvier 1732 à Paris - mort le 18 mai 1799 à Paris) de procurer secrètement des armes et des volontaires aux Américains.

    En 1777, le comte de Vergennes, Secrétaire d'État des Affaires étrangères, déclare la France prête à former une alliance offensive et défensive avec le nouveau pays que forment les treize colonies de l'Empire britannique d'Amérique du Nord qui donnèrent naissance aux États-Unis d'Amérique :

    1. Virginie fondée en 1607 par Virginia Company devenue colonie royale en 1624
    2. Massachusetts fondée en 1620 par Puritains anglais du Mayflower devenue colonie royale en 1691
    3. New Hampshire fondée en 1623 par John Mason devenue colonieroyale en 1679
    4. Maryland fondée en 1632 par Cecilius Calvert, baron de Baltimore devenue colonie royale en 1688-1715
    5. Connecticut fondée vers 1635 par Thomas Hooker     _
    6. Rhode Island fondée en 1636 par Roger Williams
    7. Delaware fondée en 1638 par Peter Minuit
    8. Caroline du Nord fondée en 1653 par Virginiens devenue colonie royale en 1729
    9. Caroline du Sud fondée en 1663 par huit nobles devenue colonie royale en 1729
    10. New Jersey fondée en 1664 par Lord Berkeley et Lord Carteret devenue colonie royale en 1702
    11. New York fondée en 1664 par Duc d'York devenue colonie royale en 1685
    12. Pennsylvanie fondée en 1682 par William Penn
    13. Géorgie fondée en 1732 par James Edward Oglethorpe devenue colonie royale en 1752

    Pour les affaires intérieures, le comte de Vergennes demeure conservateur et il intrigue notamment contre Necker qu'il regarde comme un dangereux réformateur, républicain, étranger et protestant.

    En 1781, le comte de Vergennes est nommé secrétaire des finances et il soutient la nomination de Calonne comme contrôleur général des finances en 1783.

    Pour pallier l'impasse financière de l'État, Charles Gravier de Vergennes conseille au roi Louis XVI de réunir l'Assemblée des notables, mais il meurt le 13 février 1787, peu de temps avant sa réunion.

    Le tombeau de sa famille nivernaise (de la Nièvre), se trouve dans le cimetière de Raveau (58400) où son fils, Jean-Charles Gravier, baron de Vergennes, puis sa descendance possédaient le château de Mouchy (baronie de Passy) de 1782 à 1871.

    Charles Gravier, comte de Vergennes, avait acquis le château de Toulongeon à La Chapelle-sous-Uchon près d'Autun (Saône-et-Loire) que Théodore Chevignard de Chavigny venait de faire reconstruire par l'architecte Samson-Nicolas Lenoir. Son château est pillé et détruit sous la Révolution française et les terres sont vendues comme biens nationaux.

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    14 août 1774 : Miromesnil garde des Sceaux de 1774 à 1787

    Armand Thomas Hue, marquis de Miromesnil (né le 15 septembre 1723 au château de Latingy à Mardié CP 45430 dans le Loiret - mort le 6 juillet 1796 au château de Miromesnil dans la commune de Tourville-sur-Arques CP 76550 en Seine-Maritime), magistrat et homme politique ftançais, fut ministre de Louis XVI.

    Magistrat, le marquis de Miromesnil devint en 1757 Premier président du Parlement de Normandie à Rouen, appelé également Parlement de Rouen. Il prit la défense des parlements contre la politique royale.
    Il se trouva parmi les parlementaires suspendus par le chancelier de Maupeou au moment de la suppression des parlements en 1771.

    Parent éloigné de Jean Frédéric Phélypeaux, celui-ci fit nommer Armand Thomas Hue de Miromesnil garde des Sceaux de France le 14 août 1774 à la place de Maupeou lorsque le comte de Maurepas devint conseiller intime du roi Louis XVI et qu’il inspira le rappel des parlements.

    Armand Thomas Hue de Miromesnil resta garde des Sceaux de Louis XVI du 24 août 1774 jusqu'à sa retraite qu'il prit le 8 avril 1787.

    • Précédé par René Nicolas Charles Augustin de Maupeou
    • Suivi par Chrétien François de Lamoignon de Basville

    D’après le Grand Larousse universel du XIXe siècle, Armand Thomas Hue de Miromesnil était un très médiocre homme d'État, mais un homme aimable, intègre, modéré, et qui se retira de la vie publique, sans s'y être enrichi. Edgar Faure, plus critique, affirme que :

    « Miromesnil est le type du réactionnaire borné, attaché à tous les préjugés et privilèges, de surcroît capable de toutes les fourberies, et, une fois nommé, il sera prêt aux pires bassesses pour garder son poste. »

    Ami des philosophes Armand Thomas Hue de Miromesnil ordonna, en 1776, la suppression de L'Année littéraire de Fréron, leur ennemi juré, portant à ce dernier un coup dont il mourut peu après.
    Il fit également abolir la question préparatoire en 1780. Il dirigea les travaux de la commission chargée d'établir un projet de révision de l'ordonnance du commerce de mars 1673 dit « projet Miromesnil ».
    Il fut Prévôt et Maître des Cérémonies de l'Ordre du Saint-Esprit le 10 février 1781 mais il démissionna dès le 19 février 1781. Sous la Révolution française, il fut brièvement emprisonné.

    Sur sa terre de Miromesnil, Armand Thomas Hue de Miromesnil avait engagé un boulanger, un boucher et un médecin pour s'occuper de ses paysans afin d'éviter toute famine ou épidémie.

    Décédé le 6 juillet 1796 — À sa mort, il demanda que sa superbe bibliothèque soit vendue et que le produit en soit distribué aux pauvres.

    24 août 1774 : Disgrâce du chancelier de Maupeou

    René Nicolas Charles Augustin de Maupeou
    Premier président du parlement de Paris
    Chancelier 15 septembre 1768 - 24 août 1774

    René Nicolas Charles Augustin de Maupeou, marquis de Morangles et de Bully, vicomte de Bruyères-le-Châtel, né à Montpellier le 25 février 1714 - mort à Thuit dans l’Eure le 29 juillet 1792, était un magistrat et homme politique français.

    À son avènement, Louis XVI, sur les conseils de Maurepas, renvoya René Nicolas Charles Augustin de Maupeou pour qui le roi n'avait pas de sympathie personnelle. Louis XVI le trouvait arrogant :

    « À peine me fait-il l'honneur de me voir, il ne me fait pas celui de me parler. »

    En lui retirant les Sceaux le 24 août 1774, Louis XVI rappela les anciens magistrats et rétablit les Parlements dans leur état antérieur, anéantissant la réforme de 1771 [(arrêt du Conseil du 20 janvier 1771) et (édit du 23 février 1771)] de Maupeou à qui l'on prête ces paroles :

    « J'avais fait gagner au roi un procès de trois siècles. Il veut le reperdre, il est bien le maître. »

    Bien qu'étant privé des Sceaux et vivant en retraite jusqu'à sa mort (29 juillet 1792), René Nicolas de Maupeou garda le titre de Chancelier.

    Précédé par René Charles de Maupeou son père en tant que chancelier de France

    En tant que garde des Sceaux de France

    • Précédé par René Charles de Maupeou son père
    • Suivi par Armand Thomas Hue, marquis de Miromesnil

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    24 août 1774 : Turgot devient contrôleur général des Finances.

    Anne Robert Jacques Turgot, baron de Laulne, né le 10 mai 1727 à Paris - mort le 18 mars 1781 à Paris.

    Ami des philosophes et collaborateur de l’Encyclopédie de Diderot en 1757

    Durant son séjour à Limoges, Turgot publie en 1766 un ouvrage d'économie politique, Réflexions sur la formation et la distribution des richesses, dans lequel il soutient que la seule source de richesse d'une nation est la terre, et que seuls les produits agricoles peuvent légitimement être imposés.

    Parmi ses travaux les plus importants, on compte également l'une des premières études scientifiques du crédit, Mémoire sur les prêts à intérêt (1769) et Lettres sur la liberté du commerce des grains (1770), un plaidoyer en faveur du libre-échange des produits agricoles.

    Influencé par les physiocrates, les partisans de la physiocratie (du grec « physio », qui veut dire nature et « kratos », qui veut dire pouvoir) signifiant étymologiquement « gouvernement de la nature », une doctrine généralement considérée comme la première théorie économique selon laquelle la richesse des pays provient exclusivement de la terre et de l'agriculture, les sources essentielles et seule « création » annuelle de la richesse, Anne Robert Jacques Turgot place la question céréalière au centre de l'économie nationale dans son ouvrage économique intitulé Réflexions sur la formation et la distribution des richesses qu'il avait rédigé en novembre 1766.

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    Le terme de physiocrate a été développé par Pierre Samuel du Pont de Nemours , né le 14 décembre 1739 à Paris - mort le 7 août 1817 à Eleutherian Mills (Delaware, États-Unis), un entrepreneur et économiste français, proche des physiocrates.

    L'école des physiocrates est originaire de France et elle a eu son apogée au cours de la seconde moitié du XVIIIè siècle.

    En 1774, Turgot devient secrétaire d’État à la Marine puis contrôleur général des Finances.

    Pierre Samuel du Pont établit une relation d’amitié avec Turgot qui l'appela près de lui pendant qu'il était contrôleur général des Finances. Il partagea également sa disgrâce en 1776.

    Pierre Samuel du Pont fut ensuite rappelé aux affaires par Charles Gravier de Vergennes.

    Pierre Samuel du Pont fut un des rédacteurs du Traité de Versailles de 1783 qui mit fin à la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. En remerciement de son action, le roi Louis XVI lui accorda une patente de noblesse et l'autorisa à accoler de Nemours à son nom d'origine du Pont.

    Pierre Samuel du Pont et son fils Eleuthère Irénée du Pont, né à Paris le 24 juin 1771 du premier mariage de Pierre Samuel du Pont avec Nicole Charlotte Marie Louise Le Dée de Rencourt - mort à Philadelphie (Pennsylvanie) le 31 octobre 1834, furent parmi ceux qui défendirent physiquement le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette d’une foule assiégeant le palais des Tuileries à Paris pendant l’insurrection du 10 août 1792. Le roi Louis XVI lui dit :

    « Ah ! monsieur du Pont, on vous trouve toujours là où on a besoin de vous ! »

    Arrêté, il fut condamné à la guillotine lors de la Terreur. Mais il fut épargné car son exécution n'a pas eu lieu lorsque Robespierre tomba le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794).

    Le 5 Vendémiaire an IV (27 septembre 1795) Pierre Samuel du Pont de Nemours épousa Françoise Robin de Livet (née le 27 novembre 1749 à Lyon - décédée le 18 février 1841 à Paris), une muse épistolière (un écrivain qui excelle dans la correspondance par lettres).

    Sous le Directoire, Pierre Samuel du Pont de Nemours fut membre du Conseil des Cinq-Cents.

    Après que sa maison fut pillée en l’an V (1797) pendant les événements du coup d'État du 18 Fructidor an V (04 septembre 1797) exécuté sous le Directoire par les trois Directeurs soutenus par l'armée, contre les modérés et les royalistes, Pierre Samuel du Pont de Nemours et sa famille émigrent aux États-Unis en l’an VII (1799). Ils arrivent au Rhode Island le 1er janvier 1800.

    Ses Citations :

    • Définition du rôle du roi :

    « Vous verrez comme est simple et facile l'exercice de vos fonctions sacrées, qui consistent principalement à ne pas empêcher le bien qui se fait tout seul et à punir, par le ministère des magistrats, le petit nombre de ceux qui portent atteinte à la propriété d'autrui. »

    « Point de propriété, sans liberté ; point de liberté, sans sûreté », De l'origine et des progrès d'une science nouvelle

    Son fils, Éleuthère Irénée du Pont de Nemours ayant étudié la fabrication de la poudre à canon avec Lavoisier, fonda en 1802 une fabrique de poudre à Brandywine Creek, près de Wilmington, une ville située dans le comté de New Castle, État du Delaware, aux USA.

    Lavoiser et Eleuthère Irénée Du Pont de Nemours

    par F.W. Wright

    La famille du Pont de Nemours aura tout au cours des XIXe et XXe siècles une influence considérable sur la vie politique américaine.

    L'activité de Irénée du Pont de Nemours débute à Brandywine Creek, près de Wilmington (Delaware, États-unis) dans d'anciens moulins à farine avec une usine de fabrication de poudre noire ou poudre à canon.
    La compagnie se développe rapidement, et au milieu du dix-neuvième siècle elle devient le plus gros fournisseur de poudre de l'armée américaine, fournissant la moitié de la poudre employée par l'armée américaine pendant la guerre civile américaine. Le site de Brandywine restera productif jusqu'en 1921.
    du Pont de Nemours fils du Pont de Nemours père
    La E.I. du Pont de Nemours et compagnie (E. I. du Pont de Nemours and Company) est devenue l'un des plus grands groupes de chimie, qui, pendant le Xxe siècle, a été un pionnier dans la révolution des « matières plastiques » avec la découverte du nylon puis en développant des matériaux tels que les polymères (néoprène, teflon, kevlar ou lycra).
     
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    Aujourd'hui, DuPont est une firme transnationale ou (entreprise multinationale) de la science, de la chimie et de la biologie avec un chiffre d'affaires de 28,1 milliards de dollars en 2005.
    • Dupont de Nemours a laissé de nombreux ouvrages sur l'économie, la politique, la physiologie, l'histoire naturelle, la physique générale, la Philosophie du bonheur où il fonde la morale sur une seule loi, « aimer », d'intéressants mémoires sur Turgot
    • Il rédigea quelque temps le Journal d'agriculture.
    • Il avait été nommé membre de l'Institut de France dès sa fondation.

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    Le 24 août 1774, Louis XVI renvoye l'abbé Joseph Marie Terray et le roi nomme Anne Robert Jacques Turgot contrôleur général des Finances.

    Nommé contrôleur général des Finances de la France Turgot entreprend immédiatement une importante réforme des finances publiques et de la fiscalité. Il introduit un certain nombre de réformes financières, notamment le remplacement de la corvée royale, loi féodale obligeant les habitants de certaines provinces à travailler gratuitement à la construction et à l'entretien des routes et des chemins, par un impôt en argent.

    Nommé par Louis XVI contrôleur général des Finances, Turgot supprime les douanes interieures et il cherche à établir la liberté du commerce et de l'industrie par l'élimination des corporations, des maïtrises et des jurandes. Au Moyen Âge la corporation était le mode d'organisation de la plupart des professions. Une corporation possédait ses propres règlements. Des chartes régissaient les métiers. Les corporations formaient en leur sein des apprentis, des compagnons et des maîtres. Les métiers étaient généralement organisés en corporations, avec un saint patron, le saint protecteur de la corporation ou de la profession, propre à chacune.

    Exemple : saint Benoît de Nursie (Nursie vers 480 - Mont-Cassin vers 547) est le saint patron des agriculteurs. Il est vénéré deux fois dans l'année en Occident, le 11 juillet (fête), date anniversaire du déplacement de ses reliques à l'abbaye de Fleury dans le Loiret, et le 21 mars (mémoire), date anniversaire de sa mort, et le 14 mars en Orient.

    • Il est invoqué contre les piqûres d'orties, le poison, l'érésipèle, la fièvre, les tentations.
    • Il est le patron de l'Europe, des ouvriers agricoles, des ingénieurs civils, des chaudronniers (cuivre), des mourants, des fermiers, de la ville de Heerdt près de Dïsseldorf, de l'Allemagne, des maladies inflammatoires, des architectes italiens, des maladies des reins, des moines, de la ville de Nursie dont il est originaire, de l'Italie, des gens des ordres religieux, des domestiques qui ont cassé les affaires de leur maître, des spéléologues.

    Pratiquant une politique très stricte, Turgot parvient à rembourser une partie des dettes du royaume, mais il s’attire l’hostilité des privilégiés.

    En 1774 Turgot institue la liberté du commerce et de la circulation des grains, mais il doit faire face à des émeutes qui éclatent, suite à une mauvaise récolte, au printemps de 1775.

    En 1776, Turgot présente un projet d'impôt, il supprime les corporations et remplace la corvée royale par une taxe en argent qui touche tous les propriétaires fonciers sauf les ecclésiastiques. Son projet provoque sa disgrâce.

    Sous la pression des privilégiés, Turgot est renvoyé le 12 mai 1776.

    Anne Robert Jacques Turgot contrôleur général des finances
    Du 24 août 1774 au 12 mai 1776

    • Précédé par L'abbé Joseph Marie Terray, abbé commendataire de Molesmes et Troarn, seigneur de La Motte-Tilly, un homme d'État français né à Boën le 9 décembre 1715 et mort à Paris le 18 février (ou le 22 février) 1778, qui fut le dernier contrôleur général des finances de Louis XV (1771-1774)
    • Suivi par Jean Étienne Bernard Ogier de Clugny, baron de Nuits, un homme d'État français né à la Guadeloupe le 20 octobre 1729 - mort à Paris le 18 octobre 1776

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    24 août 1774 : Sartine, ministre de la Marine

    Antoine Raymond Jean Gualbert Gabriel de Sartine ou Sartines, comte d'Alby, né à Barcelone (en Espagne) le 12 juillet 1729, mort à Tarragone (en Espagne) le 7 septembre 1801, était un administrateur français.

    Antoine Raymond de Sartine fut envoyé en formation auprès de Charles Colabeau, homme d'affaires et ami de son père, Antoine Sartine (1681 – 1744), bourgeois de Lyon issu d’une famille de petits commerçants (fils d'épicier), établi en Espagne au début du XVIIIe siècle, anobli par Philippe V d'Espagne sous le nom de Antonio de Sartine et nommé gouverneur de Catalogne en 1726.

    Conseiller Antoine Raymond Sartine obtient des lettres de nationalité en 1752. Puis il achète la charge de Lieutenant criminel en 1755 au Châtelet à Paris. Il est anobli en 1755. Il épouse, en 1759, la petite-fille de Charles Colabeau, Marie-Anne Hardy du Plessis.

    Bien vu en Cour, Antoine Raymond de Sartine est nommé successivement aux offices de Lieutenant général de police du 22 novembre 1759 à mai 1774, de maître des Requêtes le 9 décembre 1759, directeur de la Librairie de 1763 à 1774 chargé de veiller à l'octroi des permissions et privilèges devenus désormais obligatoires pour toutes les impressions réalisées en France.

    En 1767, Antoine Raymond de Sartine est fait conseiller d'État (un des plus hauts dignitaires de la monarchie française), commissaire nommé par le Roi par lettres patentes dans une charge de dignité, qui anoblissait immédiatement son titulaire s'il n'était déjà noble avant d'y être nommé.

    Puis le 24 août 1774 Antoine Raymond de Sartine est nommé secrétaire d'État à la Marine sous Louis XVI.

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    Secrétaire d'État à la Marine
    Du 24 août 1774 au 13 octobre 1780

    • Précédé par Anne Robert Jacques Turgot, baron de l'Aulne, né le 10 mai 1727 à Paris -  mort le 18 mars 1781 à Paris, homme politique et économiste français
    • Suivi par Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries, marquis de Castries, baron des États de Languedoc, comte de Charlus, baron de Castelnau et de Montjouvent, seigneur de Puylaurens et de Lézignan, maréchal de France né à Paris le 25 février 1727 - mort à Wolfenbüttel le 11 janvier 1801. Il est le fils de Joseph François de La Croix de Castries, marquis de Castries, et de sa seconde épouse, Marie-Françoise de Lévis de Charlus.

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    26 août 1774 : Turgot ministre d'État

    Prévenu en faveur de l'intendant de Limousin, dont les ouvrages d'économiste jouissaient d'une certaine réputation, Maurepas jeta les yeux sur Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781), baron de l'Eaulne.

    Sur les conseils de Maurepas, le jeune Louis XVI appelle au gouvernement, d'abord à la Marine en juillet 1774, où il succéde à de Boynes.

    Puis, le roi le nomme au contrôle général des Finances le 24 août 1774 à la place de l'abbé Terray.

    Turgot s'assure la collaboration active de ses amis Condorcet et Dupont de Nemours, nommés inspecteurs généraux du commerce, ainsi que de l'abbé Morellet.

    Louis XVI le fait ministre d'État le 26 août 1774.

    Sa nomination lui donne droit d'entrer au Conseil d'en-haut.

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    Aux yeux de Turgot, les phénomènes économiques influent davantage que les décisions politiques sur le destin des sociétés humaines. Sa pensée emprunte beaucoup à celle d'autres économistes anglais et français du XVIIIe siècle, mais elle en diffère par les objectifs : progrès social et bonheur des hommes.

    Soucieux de justice sociale, Turgot écrit dans l'Encyclopédie :

    « Le pauvre a des droits incontestables sur l'abondance du riche. »

    Homme de son siècle, Turgot fait sienne la doctrine de la perfectibilité :

    « L'intérêt, l'ambition, la vaine gloire changent à chaque instant la scène du monde, inondent la terre de sang ; et au milieu de leurs ravages, les moeurs s'adoucissent, l'esprit humain s'éclaire, les nations isolées se rapprochent les unes des autres; le commerce et la politique réunissent enfin toutes les parties du globe, et la masse totale du genre humain, par des alternatives de calme et d'agitation, de biens et de maux, marche toujours, quoique à pas lents, à une perfection plus grande. »

    Source : Jean-Pierre Poirier
    Extrait de son ouvrage intitulé Turgot - Laissez-faire et progrès social
    Éditeur : Librairie Académique Perrin
    Date de parution : 08/04/1999
    Nombre de pages : 459
    Dimensions : 22,60 x 14,80 x 3,60

    La perfectibilité est la capacité pour l'homme de développer des facultés ou des qualités qui ne sont pas déterminées par un instinct, contrairement aux animaux, et qu'en tant qu'agent libre, l’être humain peut changer sa manière d'être, se perfectionner ou s‘améliorer.

    EN CONSTRUCTION

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     Maria Josepha Karolina Eleonore 
     Franziska Xaveria von Sachsen 

    Mère de Louis Auguste de France

    Marie-Josèphe Caroline Éléonore Françoise Xavière de Saxe
    Née le 04 Novembre 1731 dans la ville de Dresde dans le royaume de Saxe, un État de l’Empire allemand
    Décédée le 13 Mars 1767 au château de Versailles, dans le département des Yvelines

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    Blason du Royaume de Saxe
    GRANDES ARMES

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    de la dynastie de la Maison de Wettin
    Royaume de Saxe
    État de l’Empire allemand

    ╩══════════════════════════════════════════════════╩

      Maria Josepha Karolina  
     Eleonore Franziska Xaveria 

    Marie-Josèphe Caroline Éléonore Françoise Xavière de Saxe (en allemand Maria Josepha Karolina Eleonore Franziska Xaveria von Sachsen), 1731-1767, est la quatrième fille et le huitième des quinze enfants nés de l'union de l'électeur Frédéric-Auguste II de Saxe (1696-1763) de la dynastie de la Maison de Wettin, comte palatin de Saxe et margrave de Misnie, roi de Pologne sous le nom de Auguste III et Grand-duc de Lituanie, avec Marie-Josèphe d'Autriche (1699-1757) de la dynastie de la Maison de Habsbourg.

    ๑۩๑   SES PARENTS   ๑۩๑

    la mère de Marie-Josèphe de Saxe le père de Marie-Josèphe de Saxe
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    Éléonore Marie-Josèphe de Habsbourg

    née le 8 décembre 1699
    morte le 17 novembre 1757

    Fille aînée de Joseph Ier de Habsbourg (1678-1711), empereur du Saint-Empire romain germanique et de Wilhelmine de Brunswick-Lünebourg-Kalenberg (1673-1742)

    Frédéric-Auguste II de Saxe

    né le 17 octobre 1696
    mort le 5 octobre 1763

    Fils unique de Frédéric-Auguste de Saxe (1670-1733), dit le Fort, prince électeur de Saxe et roi de Pologne, et de Christiane Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth (1674-1727)

    L'électeur de Saxe Auguste III (1696-1763), roi de Pologne et Grand-duc de Lituanie, et Marie-Josèphe d'Autriche (1699-1757) sont les grands-parents maternels de Louis XVI roi de France et de Navarre.

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    ███    Ascendance maternelle de Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe      ███
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    A U T R I C H E

    ๑۩๑  SES GRANDS PARENTS MATERNELS  ๑۩๑

    Éléonore Marie-Josèphe (1699-1757), la mère de Marie-Josèphe Caroline Éléonore Françoise Xavière de Saxe (1731-1767), la mère de Louis XVI roi de France et de Navarre, est d'origine autrichienne.

    Elle appartient à la dynastie de la Maison des Habsbourg.

    la mère d'Éléonore Marie-Josèphe le père d'Éléonore Marie-Josèphe
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    Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lünebourg

    née le 21 avril 1673
    décédée le 10 avril 1742

    Fille de Jean-Frédéric, duc de Brunswick-Lünebourg (1625-1679), et de Bénédicte-Henriette, comtesse palatine de Simmern (1652-1730)

    Joseph de Habsbourg

    né le 26 juillet 1678
    décédé le 17 avril 1711

    Fils aîné de l'empereur germanique Léopold Ier de Habsbourg (1640-1705) et de Éléonore Madeleine du Palatinat-Neubourg (1655-1720), son épouse en troisièmes noces

    Joseph de Habsbourg (1678-1711), roi des Romains en 1690, puis roi de Hongrie, archiduc d'Autriche, et héritier de l'empereur germanique Léopold Ier de Habsbourg (1640-1705), épouse, le 24 février 1699, Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lünebourg (1673-1742).

    Ils ont eu trois enfants dont deux filles et un garçon :

    • Éléonore Marie-Josèphe (1699-1757) qui épouse le 20 août 1719 Frédéric-Auguste II de Saxe, roi de Pologne sous le nom de Auguste III et Électeur de Saxe (1696-1763)
    • Léopold Joseph (1700-1701)
    • Marie-Amélie (1701-1756) qui épouse en 1722 Charles VII (1685-1740), empereur germanique (1697-1740) et devint impératrice suite à son mariage avec Charles VII du Saint-Empire.

    En 1705 lorsque Joseph est élu empereur germanique sous le nom de Joseph Ier, Wilhelmine-Amélie devient impératrice.

    fille de Jean-Frédéric de Hanovre duc de Brunswick-Lünebourg-Kalenberg et de Bénédicte de Palatinat.

    EN COURS DE CONSTRUCTION

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    Ascendance paternelle
    de

    Marie-Josèphe Caroline Eléonore Françoise Xavière de Saxe


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    ๑۩๑  SES GRANDS PARENTS PATERNELS  ๑۩๑

    EN COURS E CONSTRUCTION

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